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Cinéma

Dernier ajout : 18 mars.

Tous les articles de cette rubrique

  • Certaines de nos catégorisations sociales sont ainsi : lorsqu’elles fonctionnent bien et qu’elles semblent aller de soi, on oublie qu’elles sont avant tout le produit d’une activité humaine, d’une véritable construction sociale, comme l’ont montré Peter L. Berger et Thomas Luckmann en leur temps.
    C’est de la sorte que notre société tend à se perpétuer et à se spécialiser en un système de rôles qui vise à définir durablement des catégories que l’on s’évitera de réinterroger sans cesse dans (…)

  • « Le bouchon est dans la Japonaise » : politique du genre chez Tsai Ming-liang

    Première partie : Performativité du genre et performance sexuelle

    par Florine Leplâtre 7 mars 2010

    Tsai Ming-liang est identifié comme cinéaste gay, ou queer, alors que ses films récents, et parmi eux The Hole et La Saveur de la pastèque, semblent ne s’occuper que de relations hétérosexuelles. The Hole est une comédie musicale futuriste qui réunit pour les meilleur et pour le pire un voisin et une voisine alors que le monde se délite ; La Saveur de la Pastèque met en scène le tournage d’un film porno et les problèmes sentimentaux et sexuels de l’acteur principal, le tout entrecoupé de (…)

  • « Le bouchon est dans la Japonaise » : politique du genre chez Tsai Ming-liang

    Deuxième partie : Une mélancolie de genre androcentrée

    par Florine Leplâtre 7 mars 2010

    Si les personnages de Tsai semblent présenter des réticences à entrer dans « l’ordre obligatoire du sexe/genre/désir », peut-on pour autant parler de films queer, qui remettraient en cause l’ordre hétérosexiste ? Le personnage de Ah-kang dans La Saveur de la pastèque peut être perçu comme incarnant une « mélancolie de genre », qui remettrait en cause l’évidence de la masculinité. Cependant, les personnages féminins sont entourés d’un certain mystère, et marqués par des clichés sexistes. La (…)

  • « Le bouchon est dans la Japonaise » : politique du genre chez Tsai Ming-liang

    Troisième partie : Commentaires sur une « pipe d’auteur »

    par Florine Leplâtre 7 mars 2010

    Parmi les discours pléthoriques sur l’amour et le sexe dans ces films de Tsai, on ne considèrera que les commentaires portant sur la séquence finale de La Saveur de la pastèque : en effet, cette séquence cristallise l’attention des spectateurs-commentateurs, et les différentes visions de cette scène sont révélatrices d’un large prisme idéologique. Elle cristallise l’attention – et les émotions, quelles qu’elles soient – parce que c’est le moment où le film se trouve à la limite de la (…)

  • Baiser le père : une affaire délicate…

    Approche parallèle de deux films récents : Tetro de Francis Ford Coppola vs Strella de Panos Koutras

    par Isabel Sarda, Sylvie Tissot 4 février 2010

    Pauvreté des personnages, grotesque des rebondissements, tendances esthétisantes et décors de carte postale : Tetro, le dernier film de Coppola, n’a finalement guère d’intérêt malgré l’ambition affichée de traiter de thèmes puissants (la Rivalité, la Mort du Père, la Création, la Folie etc...). Mais il offre tout de même l’occasion d’expliquer ce qu’on n’aime pas dans le cinéma et comme cinéma, et de parler d’un autre film, qui se présente comme son exact opposé, Strella, aussi drôle et (…)

  • Ils ne comprennent que la force

    Une analyse critique du film de Jean-Paul Lilienfeld : La Journée de la jupe

    par Mona Chollet 17 avril 2009

    Il en dit des choses, ce film, par sa seule palette de couleurs ! Prenez l’une des images que l’on a vues partout : Sonia Bergerac, la prof de français interprétée par Isabelle Adjani, coincée contre un mur par l’un de ses élèves, un grand Noir prénommé Mouss. Le teint diaphane, ses yeux bleus remplis à la fois de défi et de désarroi, elle porte un chemisier d’une blancheur éclatante, tandis que son agresseur est engoncé dans un blouson d’un noir brillant, avec un col de fourrure sombre. (…)

  • 50% femme-50% homme

    Domination, émancipation et identités de genre dans Pat and Mike de George Cukor

    par Sylvie Tissot 10 novembre 2006

    Comme beaucoup de films de George Cukor, Pat and Mike (1952) est centré sur un personnage de femme, et raconte l’histoire de son affirmation et de son émancipation, individuelle, affective et sociale. Comme dans d’autres films de Cukor également, à la remise en cause, souvent drôle, de la domination masculine, s’ajoute une contestation non moins joyeuse de l’ordre des genres : en témoigne le couple très étrange (queer) qui se forme au cours du film entre cette universitaire bourgeoise et (…)

  • Les résistances françaises aux gender studies

    Gender Studies et études filmiques (Deuxième partie)

    par Geneviève Sellier 23 septembre 2005

    Geneviève Sellier s’attache à montrer, dans cet article, le lien entre la cinéphilie - invention française - et une vision masculine de la création, prônant une esthétique formaliste et un panthéon de “ grands auteurs ” masculins. Elle oppose à cette cinéphilie l’approche développée au sein des gender studies, présente dans les pays anglophones, mettent en avant la dimension sexuée des productions filmiques et le rapport de domination qui s’y construit.
    Partie précédente
    On comprend (…)

  • Gender studies et cultural studies

    Gender studies et études filmiques (Troisième partie)

    par Geneviève Sellier 23 septembre 2005

    Geneviève Sellier s’attache à montrer, dans cet article, le lien entre la cinéphilie - invention française - et une vision masculine de la création, prônant une esthétique formaliste et un panthéon de “ grands auteurs ” masculins. Elle oppose à cette cinéphilie l’approche développée au sein des gender studies, présente dans les pays anglophones, mettent en avant la dimension sexuée des productions filmiques et le rapport de domination qui s’y construit.
    Partie précédente
    Par ailleurs, (…)