« Nous aimons les animaux et nous aimons manger leurs cadavres. Nous blâmons la cruauté et nous encourageons l’élevage industriel. Nous éprouvons de l’empathie pour les chiens et les chats et nous exploitons les vaches et les cochons », écrit Martin Gibert dans son livre Voir son steak comme un animal mort, paru chez Lux en 2015. Voilà un exemple type de dissonance cognitive. Comment les humains s’accommodent-ils de cette contradiction ? Les véganes changent leur comportement ; les autres (…)
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Des mots importants
Dernier ajout : 28 mars.
Des mots importants proposera un Dictionnaire critique du discours politique : il s’agira, mot par mot, d’analyser les usages (et mésusages) politiques des mots récurrents dans le discours politique, dans les médias ou ailleurs.
Tous les articles de cette rubrique
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« mais les véganes sont sectaires »
Réponse à l’argument numéro 4 pour ne pas voir son steak comme un animal mort
par 14 février 2018 -
« mais ça ne dépend pas de moi »
Réponse à l’argument numéro 3 pour ne pas voir son steak comme un animal mort
par 12 février 2018« Nous aimons les animaux et nous aimons manger leurs cadavres. Nous blâmons la cruauté et nous encourageons l’élevage industriel. Nous éprouvons de l’empathie pour les chiens et les chats et nous exploitons les vaches et les cochons », écrit Martin Gibert dans son livre Voir son steak comme un animal mort, paru chez Lux en 2015. Voilà un exemple type de dissonance cognitive. Comment les humains s’accommodent-ils de cette contradiction ? Les véganes changent leur comportement ; les autres (…)
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« mais nous avons besoin de protéines animales »
Réponse à l’argument numéro 2 pour ne pas voir son steak comme un animal mort
par 10 février 2018« Nous aimons les animaux et nous aimons manger leurs cadavres. Nous blâmons la cruauté et nous encourageons l’élevage industriel. Nous éprouvons de l’empathie pour les chiens et les chats et nous exploitons les vaches et les cochons », écrit Martin Gibert dans son livre Voir son steak comme un animal mort, paru chez Lux en 2015. Voilà un exemple type de dissonance cognitive. Comment les humains s’accommodent-ils de cette contradiction ? Les véganes changent leur comportement ; les autres (…)
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« mais ils ne souffrent pas vraiment »
Réponse à l’argument numéro 1 pour ne pas voir son steak comme un animal mort
par 8 février 2018« Nous aimons les animaux et nous aimons manger leurs cadavres. Nous blâmons la cruauté et nous encourageons l’élevage industriel. Nous éprouvons de l’empathie pour les chiens et les chats et nous exploitons les vaches et les cochons », écrit Martin Gibert dans son livre Voir son steak comme un animal mort, paru chez Lux en 2015. Voilà un exemple type de dissonance cognitive. Comment les humains s’accommodent-ils de cette contradiction ? Les véganes changent leur comportement ; les autres (…)
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L’hebdomadaire néorépublicain Marianne s’est trouvé la semaine dernière – et dans le prolongement – de la publication par Le Monde de la lugubre tribune dont les signataires défendaient une « liberté », pour les mecs, « d’importuner » les femmes –une mission à la hauteur de ses ambitions : « Libérons la parole des hommes »...
Pour cette occasion, son éditorialiste en chef – a man called Jacques Julliard – a rédigé une longue diatribe contre le « maccarthysme sexuel qui assimile tous les (…) -
"On peut jouir lors d’un viol", affirmait hier Brigitte Lahaie, une des signatrices de la pétition "Pour la liberté d’importuner", qui ainsi en dévoile bien l’esprit : nier la violence subie par les femmes, pour le plus grand bonheur des hommes arc-boutés sur leurs privilèges, trop heureux de trouver de telles alliées. N’oublions pas de citer, parmi eux, ceux qui, au Monde, ont fait le choix de publier cette désastreuse pétition. Nous recommandons la lecture ou relecture du texte qui suit, (…)
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La non-mixité : une nécessité politique
Domination, ségrégation et auto-émancipation
par 24 novembre 2017La ségrégation, c’est-à-dire la séparation imposée, l’accès réservé à certaines places ou certains espaces sociaux, est une des principales formes que prend la domination – que ce soit la domination des riches sur les pauvres, celle des hommes sur les femmes ou celle des blancs sur les non-blancs. Mais ce n’est pas la seule : de nombreux mécanismes de domination perdurent au sein même des espaces sociaux mixtes, malgré la mixité, voire parfois grâce à elle. C’est ce que montre Christine (…)
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La banalité du mâle
Louis Althusser a tué sa conjointe, Hélène Rytmann-Legotien, qui voulait le quitter (Première partie)
par 18 octobre 2017La lamentable Une offerte la semaine passée par Les Inrockuptibles à Bertrand Cantat n’a rien d’une anomalie : elle s’inscrit au contraire dans une longue tradition française de complaisance face à la violence sexiste, jusque dans ses formes les plus extrêmes, en particulier quand elle est le fait d’un « grand artiste » ou d’un « grand penseur ». Une longue tradition d’occultation, de dénégation, de relativisation et d’hyper-euphémisation notamment du viol ou du meurtre, dont a déjà pu (…)
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Une pré-adolescente qui faisait plus que son âge
Quand la domination adulte croise la domination patriarcale
par 8 octobre 2017Réduit à un fait divers sordide que les narrations médiatiques ont fallacieusement tempéré par les ambiguités supposées de la victime (ce fameux et infamant « consentement »), « l’atteinte sexuelle » subie par une fillette de onze ans à Pontoise doit être qualifiée pour ce qu’elle est : un crime dont les conditions sociales de possibilité sont tues - la domination adulte, d’une part et la domination masculine, d’autre part.
Des écrivaillons-éditocrates sur les chaines de la télévision (…) -
Le Vatican et la croisade « anti-genre » : prêcher l’inégalité par d’autres moyen
Troisième partie : Des femmes aux homosexuel-le-s : « respect », « compassion » et « délicatesse ».
par 3 octobre 2017La « guerre au gender » ne date pas de la Manif pour tous. Ou plutôt la manière bien particulière dont la Manif pour tous s’est opposée à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe est l’héritage d’une plus longue histoire. Dans son livre La loi de la parenté, l’historienne Camille Robcis propose une généalogie savante du dogme de la « différence des sexes », façonné par des universitaires comme Françoise Hériter et Irène Théry à partir de penseurs structuralistes. Pour combattre la loi (…)