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Études de cas

Dernier ajout : 25 mars.

Tous les articles de cette rubrique

  • Y a-t-il un « racisme anti-blanc » ?

    Oppression raciste et « racisme » des opprimés : une différence de nature

    par Sadri Khiari 10 mars 2006

    Bien des « Français d’origine française » - des Blancs - peuvent se sentir agressés par mon propos. Et je le regrette. Il n’est nullement dans mon intention, pas plus que dans celle du Mouvement des indigènes, de suggérer une culpabilité collective. Cependant, le fait de se sentir ainsi agressés ne révèle-t-il pas un problème ?
    Lorsqu’il est dit qu’un individu qui consomme et travaille, participe à la reproduction du capital, qu’il le veuille ou non, qu’il soit de droite ou de gauche, (...)

  • « Tous ensemble » ?

    Réflexions sur les ambivalences de « l’internationalisme prolétarien »

    par Sadri Khiari 9 mars 2006

    L’universalisme peut être raciste en ce que, déterminé par l’histoire de l’expansion occidentale, il a pu justifier la « mission civilisatrice » et les horreurs qui l’ont accompagnée. Mais l’internationalisme prolétarien, lui, peut-il être raciste ?
    Oui, l’internationalisme prolétarien peut être raciste. De même que le slogan « Travailleurs français-immigrés : même patron, même combat » est faux et juste à la fois, le mot d’ordre « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » est lourd (...)

  • Fragments sur le champ politique blanc

    Introduction : Le PS, un « parti blanc » ?

    par Sadri Khiari 8 mars 2006

    Le texte qui suit est le premier d’une série de quatre extraits du livre de Sadri Khiari, Pour une politique de la racaille.Immigré-e-s, indigènes, jeunes de banlieue, que nous recommandons vivement. Il est extrait, comme les trois textes suivants, du chapitre III, intitulé : « Le champ politique blanc ».
    Un militant du MRAP a eu la malencontreuse idée d’employer la formule « PS blanc », déchaînant une gigantesque campagne de dénonciation au sein de l’association antiraciste. Il n’y a (...)

  • « Même patron, même combat » ?

    Remarques sur les limites d’un slogan

    par Sadri Khiari 8 mars 2006

    Le slogan « Travailleurs français-immigrés, même patron, même combat » masque une réalité : les travailleurs immigrés ne sont pas seulement des travailleurs ; ils sont aussi des postcolonisés. Les travailleurs français ne sont pas seulement des travailleurs ; ils sont des travailleurs blancs.
    Qu’ils le veuillent ou non, ceux qui ne sont pas issus de la colonisation, s’ils sont exploités, en tirent tout de même quelques avantages matériels, politiques, symboliques ou autres. Ne serait-ce (...)

  • L’opinion du Patron

    La liberté d’expression selon Charlie Hebdo

    par Olivier Cyran 4 mars 2006

    Pour un coup de pub, c’est un coup de maître : en consacrant un numéro « spécial liberté d’expression » à l’affaire des crobards danois, Charlie Hebdo a battu tous ses records de vente. Quatre cent mille exemplaires se seraient arrachés durant la seule journée du 8 février, mieux que pour les attentats du 11 septembre ou la mort du pape. Une semaine plus tôt, le moribond France-Soir s’était déjà refait une santé en balançant les fameux dessins sous gros titre à la Une, façon « J’accuse ». (...)

  • Nous remercions la France de nous avoir colonisés !

    Un communiqué des Indigènes de la République à propos de la loi du 23 février 2005

    Un après avoir été votée, la loi de valorisation de « l’oeuvre » de la France dans ses colonies a été partiellement abrogée. Partiellement car le retrait de son article 4 laisse subsister d’autres articles insultants pour les colonisés et leurs descendants - et tout simplement pour la vérité historique. C’est ce que rappelle le texte qui suit.
    Nous remercions la France de nous avoir colonisés ! N’est ce pas cela que nous devrions crier à la lecture d’une loi dont le premier article dit (...)

  • Les grands esprits pensent comme Val

    À propos d’un chansonnier libertaire reconverti en patron de presse libéral

    par PLPL 22 février 2006

    À califourchon sur Montaigne et Spinoza, Philippe Val cultive le racisme social. Son engrais ? Le pédantisme.
    Troubadour libertaire qui chantonnait L’Autogestion avec Patrick Font en 1977, Philippe Val pense à présent qu’« il ne peut y avoir de démocratie sans marché » . Le dictateur du NEM (Non-Événement du mercredi, alias Charlie hebdo) œuvre à « légitimer le titre aux yeux des gens qui constituent le milieu de l’information et avec qui j’entretiens des rapports cordiaux ». Une (...)

  • « L’affaire des dessinateurs de Charlie »

    À propos de Philippe Val et de son rapport très changeant à la liberté d’expression

    par CQFD 22 février 2006

    Parmi les surprises qu’a réservées « l’affaire des caricatures de Mahomet », il y a eu l’attitude de Charlie Hebdo. L’islamophobie de son directeur et de certains de ses collaborateurs n’est certes pas un scoop ; la surprise réside plutôt dans l’attachement viscéral à la liberté d’expression qui a servi de prétexte à la republication, dans cet hebdomadaire satirique, de deux dessins racistes assimilant le prophète lui-même aux extrêmistes qui posent des bombes et manient le sabre au nom (...)

  • Bonjour... Baudrillard

    Baudrillard sans simulacres

    par Thomas Florian 20 février 2006

    Célébré dans de nombreux médias comme un sociologue de génie, Jean Baudrillard a pourtant peu à voir avec la sociologie, puisque rien dans ses écrits ne laisse entrevoir l’ombre d’un quelconque travail d’enquête, ni une quelconque démarche réflexive sur les concepts qu’il manie. Le registre de discours de cet auteur est plutôt celui du “Grand Penseur”, du “visionnaire” qui peut se passer de preuves et de démonstrations, et asséner des vérités “profondes” sur le devenir de “nos sociétés”. (...)

  • Des travailleurs jetables

    À propos des nouvelles formes d’exploitation des travailleurs immigrés

    par Alexis Spire, Antoine Math 20 février 2006

    Le mode 4 de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) vise, au nom de la libre concurrence, à faciliter le commerce mondial des services entre entreprises en permettant un recours accru à des travailleurs migrants détachés. Ce mode 4 s’inscrit dans une tendance plus générale des politiques privilégiant des migrations de salariés envoyés sous contrat de travail et davantage assujettis à l’employeur. Au détriment de l’égalité des droits et des normes d’emploi .
    En septembre (...)