C’est le mois de mars, un mois pendant lequel, en tant que femme, noire, musulmane, je dois célébrer certaines journées : d’abord le 8, qui est la journée internationale du droit des femmes, puis le 15, triste anniversaire du vote de la loi du 15 mars 2004 excluant de l’école publique les filles qui portent le foulard, et enfin le 21 qui est la journée internationale contre le racisme...
Nous sommes le 14 mars 2015, une semaine après le 8 mars, journée internationale du droit des femmes et veille du (...)
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Le voile et ce qu’il dévoile
Dernier ajout : 19 octobre.
Tous les articles de cette rubrique
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Stop ! Mon corps ne vous appartient pas !
Quand le foulard « justifie » des violences « féministes »
par 28 mars 2015 -
Inch Allah l’égalité !
Entretien avec Cécilia Baeza, Ismahane Chouder et Malika Latrèche, du Collectif des Féministes Pour l’Égalité (Première partie)
par 17 mars 2015 , ,À l’heure, aujourd’hui, où sur la France souffle un vent réactionnaire, anti-démocratique, raciste, et plus spécifiquement islamophobe, à l’heure notamment où se multiplient les offensives idéologiques, médiatiques et parlementaires contre les femmes musulmanes portant le foulard, à l’heure aussi où des résistances s’organisent, une rencontre est organisée le mercredi 18 mars 2015, 19h00, à la librairie La Brèche (27 rue Taine, Paris 12ème) autour d’Ismahane Chouder et Pierre Tevanian, coordinateurs du livre (...)
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Énergie militante
Rencontre avec Ismahane Chouder et Ndella Paye, femmes, musulmanes et engagées
par 13 mars 2015Un jour de 1996, alors qu’elle porte le foulard depuis deux ans, Ismahane Chouder se retrouve face à une employée de l’ANPE qui lui explique qu’elle est « sur-diplômée », et qu’il va être difficile de trouver un emploi avec son foulard. « J’ai répondu que le foulard était dans les yeux de celui qui ne voit pas au-delà, et que j’entendais être jugée sur mes compétences et non mon apparence. Rien ne se crée, rien ne se perd : j’ai transformé mon envie de travailler en énergie militante ! ». Et de fait, Ismahane (...)
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« Personnages » et « dérapages »
Réflexions sur la déferlante de Jauffrets et de Brighellis, et plus largement sur la chasse aux voilées
par 10 octobre 2014Le mardi 30 septembre 2014, l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence a été le théâtre d’une agression verbale raciste de la part d’un enseignant ayant conduit une jeune femme portant un foulard, accusée d’être « le cheval de troie de l’islamisme », à quitter l’amphithéatre au sein duquel elle suivait son cours. Elle n’a donc pas été exclue à partir d’une loi ou d’un règlement intérieur mais exclue de fait par la volonté d’un acteur éducatif. Le traitement médiatique de cette agression, joliment (...)
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Eléments d’un futur « Livre noir »
La loi anti-foulard du 15 mars 2004 : bilan d’une loi d’exclusion
par 15 mars 2014Il y a dix ans, le 15 mars 2004, a été votée la loi sur les « signes religieux ostensibles », interdisant le port du foulard dit islamique à l’école, sous peine d’exclusion définitive. À l’occasion de ce sinistre anniversaire, nous republions le bilan que le collectif Une école pour tou-te-s avait publié en septembre 2005, concernant les effets les plus immédiats et concrets de cette loi : comment s’est-elle appliquée dans les écoles ? Quelles ont été les conséquences pour les élèves - les (...)
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A Conservative Revolution within Secularism
The Ideological Premises and Social Effects of the March 15, 2004 Anti-Headscarf Law
par 15 mars 2014By banning the headscarf at school, french politicians celebrated a supposed re-affirmation of forgotten principles, claiming to have re-discovered the pertinence and relevance of Jules Ferry, Jean Jaurès, Léon Gambetta, and other monumental figures of the so called “Golden Age” of the Third Republic, now “threatened” once again by the specter of religious values. I intend to show that deep within its objective and ideological presuppositions, the anti-headscarf law breaks with these principles, (...)
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La production d’un racisme respectable
Retour sur la loi antifoulard du 15 mars 2004
par 13 mars 2014Un rassemblement commémorera, samedi 15 mars 2014 à 15H00, Fontaine des Innocents à Paris (Châtelet), le sinistre anniversaire des dix ans de la loi sur les « signes religieux ostensibles », interdisant le port du foulard dit islamique à l’école, sous peine d’exclusion définitive. À l’occasion de ce sinistre anniversaire, nous avons republié le bilan que le collectif Une école pour tou-te-s avait réalisé en septembre 2005, concernant les effets les plus immédiats et concrets de cette loi : comment (...)
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Inch Allah l’égalité ! (Deuxième partie)
Entretien avec Cécilia Baeza, Ismahane Chouder et Malika Latrèche, du Collectif des Féministes Pour l’Égalité
par 6 mars 2014 , ,« Un féminisme non pas contre, mais avec l’Islam – et pourquoi pas ? ». Cette formule de Christine Delphy peut résumer la démarche des femmes musulmanes, voilées ou non, qui, comme Ismahane Chouder ou Malika Latrèche, se retrouvent avec des « non-musulmanes » au sein du Collectif des féministes pour l’égalité. Dans l’entretien qui suit, extrait du recueil Les filles voilées parlent, trois présidentes successives du collectif, Ismahane Chouder, Malika Latrèche et Cecilia Baeza (« non-musulmane, mais souvent (...)
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Alors qu’approche, le 15 mars 2014, le dixième anniversaire de la loi anti-foulard, il nous a paru utile de redonner la parole à celles qui en ont été les premières victimes : les lycéennes qui ont dû affronter cette loi dans leur propre école, et « choisir » entre le dévoilement forcé et la déscolarisation. Dans le texte qui suit, initialement paru en 2008 dans le recueil Les filles voilées parlent, Zahra Gamaleddyn, alors âgée de 15 ans et scolarisée en première S (au Lycée Charlie Chaplin à Décines (...)
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« Mettre de côté »
Le collectif Les mots sont importants vous offre une minute de sociopathie légitime
par 12 septembre 2013Sans commentaire particulier, parce que cela s’en passe...
« Et le fait de mettre de côté ce qui peut nous différencier les uns des autres, sans revendiquer pour soi même une position particulière, eh bien c’est cela qui permet le vivre-ensemble, c’est cela qui permet que les choses avancent en harmonie. »
Alain Seksig, sociopathe, chasseur de voiles, membre (hyper) actif du Haut Conseil à la (...)