Étant donné l’actualité le concernant ces dernières années, on aurait pu penser que Daniel Welzer-Lang ne traiterait plus des rapports femmes-hommes et ne prétendrait pas à un positionnement pro-féministe, mais la réalité est souvent surprenante pour ne pas dire pénible . Partisan et défenseur d’un « pro-féminisme », le sociologue avait, il y a quelques années, initié le Réseau européen d’hommes pro-féministes. Il vient de publier un livre qui a pourtant de quoi inquiéter... les féministes (…)
Les mots sont importants (lmsi.net)
Pratiques d’émancipation, pratiques de désordre
14 avril 2024
C’est aux Éditions Anamosa, la collection se nomme « Le mot est faible », on y trouve d’excellents ouvrages comme celui de Sarah Mazouz consacré au mot « race ». Éléonore Lépinard a justement publié, avec Sarah Mazouz et chez Anamosa, un important manifeste au titre éloquent : Pour l’intersectionalité. C’est à un autre mot qu’elle consacre aujourd’hui sa réflexion : le mot féminisme. Un mot (…)
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Pour en finir avec « Nous les mecs »
Critique d’un livre prétendument « pro-féministe »
par 27 décembre 2009 -
De retour de Zurich et de Londres et avant de repartir en tournée aux Etats-Unis où ils préparent également la sortie de leur nouvel album "Information Age" prévue pour 2010, les dead prez étaient en concert à Paris pour une date unique à la Bellevilloise. Ils n’ont rien perdu depuis "Let’s Get free" paru en 1999, un album bourré de qualités, au contenu politique explicite et aussi radical que ceux dont M-1 et Stic tirent leur inspiration : Marcus Garvey, Malcolm X et surtout les Black (…)
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Caroline Fourest, Philippe Val et leurs « adversaires respectables »
Parcours éditocratiques (Quatrième partie)
par 21 décembre 2009Un des gros avantages de la posture « anti-intégriste » du trio Philippe Val-Caroline Fourest-Fiammetta Venner, c’est qu’elle permet d’opérer l’union sacrée de tous les « démocrates » face à un danger supérieur qui les amène, dans leur immense sagesse, à transcender la peccadille de leurs petits désaccords. Autrement dit : elle permet de bouffer à tous les râteliers, tout en conservant une vague étiquette « de gauche », si agréable à l’ego...
Première partie
Deuxième partie
Troisième (…) -
Après les propos abjects du porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre et du député UMP Thierry Mariani, justifiant l’expulsion en expliquant que les jeunes Afghans avaient le devoir d’aller se battre dans leur pays contre les talibans et les mensonges et sophismes de Nicolas Sarkozy lors de son interview télévisée par Michel Denisot, le GISTI vient rappeler, dans le communiqué qui suit, que cette « politique d’immigration » moralement injustifiable ne peut même pas se prévaloir de la légalité. (…)
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Démocratie, culture… et dépendances
Philippe Val : itinéraire d’un éditocrate (Première partie)
par 17 décembre 2009Pas encore revenu de la fabuleuse efficacité de son entregent, Philippe Val ne résiste pas à la tentation d’en révéler tous les ressorts au Monde : or donc, en janvier, son vieil ami Hees, au cours d’un déjeuner, lui confie son désir de postuler à la présidence de Radio France et lui fait miroiter la direction de France Inter. Ni une ni deux, le patron de Charlie Hebdo rapporte ce projet à son amie Carla Bruni-Sarkozy, qu’il a connue à l’époque où elle était la « femme de son pote », le (…)
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« Certes, mais » : la Poétique de Philippe Val
Itinéraire d’un éditocrate (Deuxième partie)
par 17 décembre 2009Philippe Val a mérité ses galons. Il maîtrise à la perfection la technique qui permet tous les verrouillages : celle du « certes, mais ». C’est très facile : il s’agit, lorsqu’on évoque une situation d’injustice ou d’oppression, de concéder rapidement, d’entrée de jeu, ou mieux, dans une incise, au détour d’une phrase, que certes, tout cela est bien triste, avant d’en venir au vrai sujet et d’expliquer en long et en large que, cependant, il y a pire, ou que cela n’est quand même pas aussi (…)
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Respecter ceux qui arrivent (qu’ils se tiennent à carreau), respecter ceux qui accueillent (qui sont accueillants par nature)
Lecture d’une tribune présidentielle
par 16 décembre 2009Dans une tribune publiée par Le Monde du mardi 8 décembre 2009, Nicolas Sarkozy poursuit l’œuvre qu’il a déjà bien entamée : diviser. Et pour ce faire, sa rhétorique est toujours la même : après avoir feint de comprendre l’émoi suscité par le résultat du référendum suisse anti-minarets, il s’en prend avec force à ceux qui voudraient le condamner et adresse pour finir une mise en garde à « ceux qui arrivent ».
Il faut bien le dire : les concessions qu’il fait en préambule à ceux qui (…) -
En attendant la révolution
Quelques propos de Carla Bruni Sarkozy, sans commentaire
par 16 décembre 2009C’est authentique, rien n’est inventé. C’est extrait de l’émission « Sept à huit », diffusée dimanche 13 décembre 2009 sur TF1. Les commentaires nous paraissent superflus.
« Beurnadette Chirac est de bon conseil. »
« Moi je me sens proche des Franceus, mais peut-eutre qu’eux, ils ne se sentent pas proches de moi. »
« Pour moi, la feume franceuse, c’eut une feume de tradition, reuputée dans le monde entier pour son euleugance et sa fineusse »
« Je ne souffre pas de la célébrité, car (…) -
Et plus exactement en juin 1990...
« Notre stratégie de conquête du pouvoir passe par une bataille du vocabulaire. Lorsqu’ils parlent d’ “identité”... les hommes de la rue, journalistes et politiciens entrent dans notre champ lexical »
Bruno Mégret, Délégué Général du Front National (Présent, 16 juin 1990) -
Autant l’avouer, maintenant que c’est du (lointain) passé : on a bien flippé, nous autres, penseurs de radio-télévision, quand l’Union soviétique a disparu. (D’autant qu’on n’avait pas (du tout) vu le truc venir : Jeff Revel, notre plus fameux détecteur de communistes, nous avait assuré, juré, craché, ptoui, ptoui que la Перестройка n’était que poudre aux yeux, et que Михаил Сергеевич Горбачёв préparait en réalité l’invasion du monde libre.) Parce que bon, sans l’URSS, qu’étions-nous ? Rien (…)