À l’occasion du ralliement de Fadela Amara, responsable du PS et présidente de Ni putes ni soumises, au gouvernement de Nicolas "Karcher" Sarkozy, nous ne résistons pas à l’envie de republier le court texte qui suit, consacré à la réalité du militantisme des Ni putes ni soumises. Il date d’octobre 2004, et laisse déjà entrevoir l’orientation idéologique profondément réactionnaire de cette organisation et de ses leaders.
Il y aurait beaucoup à dire sur le groupe Ni putes ni (…)
Les mots sont importants (lmsi.net)
Un mot explosif
28 mars 2024
C’est aux Éditions Anamosa, la collection se nomme « Le mot est faible », on y trouve d’excellents ouvrages comme celui de Sarah Mazouz consacré au mot « race ». Éléonore Lépinard a justement publié, avec Sarah Mazouz et chez Anamosa, un important manifeste au titre éloquent : Pour l’intersectionalité. C’est à un autre mot qu’elle consacre aujourd’hui sa réflexion : le mot féminisme. Un mot (…)
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Ni putes ni soumises, ou la parole confisquée
Fadela Amara, de Badinter à Sarkozy...
par 20 juin 2007 -
« (…) Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m’a confié et à cette exigence si forte qu’il porte en lui et que je n’ai pas le droit de décevoir. Exigence de rassembler les Français parce que la France n’est forte que lorsqu’elle est unie et qu’aujourd’hui elle a besoin d’être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée. Exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n’a été aussi ébranlée, aussi fragile. Exigence (…)
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TVA « sociale », etc.
par 17 juin 2007Les charges sociales, nous dit-on, pèsent trop lourd pour l’entreprise. Mettons en place quelques allègements. Et pour financer ces allègements, mettons en place une « TVA sociale ». La « TVA sociale », c’est l’augmentation de la TVA destinée à financer les réductions de charges sociales.
Ce qu’il y a de bien, avec la TVA, « sociale » ou pas, c’est que c’est un l’impôt le plus égalitaire qui soit. Les pauvres ont le même droit de le payer que les riches. À chaque euro dépensé, sa (…) -
La politique et « l’horreur du vide »
par 28 mai 2007C’est l’un des lieux communs de l’analyse politique. Tout champ désinvesti par certains acteurs de la vie politique, toute lacune, tout retrait, serait spontanément réinvesti par d’autres. La politique, dit-on ainsi, serait comme la nature. Elle aurait « horreur du vide »...
Cette métaphore a pourtant quelque chose de bien paradoxal, en ce qu’elle applique à la politique un type d’explication qui ne doit sa fortune qu’à l’invalidation qui en a été donnée par l’analyse scientifique.
Que (…) -
À l’automne 2005, au nord du Maroc, lors de tentatives collectives de pénétrer dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, une dizaine de personnes originaires d’Afrique noire sont abattues : on n’en connaîtra ni le nombre exact ni l’identité.
Le monde découvre alors l’existence de ces migrants et demandeurs d’asile en transit au Maroc, prêts aux pires sacrifices pour fuir leurs pays et rejoindre les rivages européens.
Depuis plusieurs années déjà, nombre d’entre eux, réfugiés dans (…) -
Poncifs, arguments d’autorité, mépris de classe, élitisme, révérence face aux puissants et euphémisation de la violence d’État, hyperbolisation et diabolisation de la colère des opprimés... Mikaël Faujour analyse, dans le texte qui suit, quelques unes des principales figures de la novlangue médiatique. Une langue aussi pauvre du point de vue esthétique, poétique, philosophique, qu’elle est riche de présupposés idéologiques et lourde de violence symbolique.
« Jouer le jeu de la démocratie (…) -
« Le travail rend libre » : plus qu’une provocation
À propos d’un mot d’ordre du président Sarkozy
par 19 mai 2007Jacques Richaud revient dans ce texte sur une phrase prononcée par Nicolas Sarkozy. « Le travail, c’est la liberté », a proclamé l’actuel président de la République durant sa campagne. Un slogan qui n’est en rien innocent, estime l’auteur, car nul ne peut imaginer que Sarkozy lui-même et ses conseillers en communication soient ignorants de l’utilisation historique d’une phrase très voisine : « le travail rend libre » (Arbeit macht frei) au lieu et au temps le plus sombre de l’histoire (…)
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Perdre son âme ne fait pas gagner les élections
À propos des mauvais calculs de Ségolène Royal
par 7 mai 2007Le texte qui suit, publié pour la première fois le 15 novembre 2006, propose une critique de la posture autoritaire et sécuritaire adoptée par Ségolène Royal au cours de la campagne présidentielle 2007. Cette critique ne se situe ni sur le plan moral ni sur le plan politique (sur lesquels il y aurait pourtant beaucoup à dire) mais sur le strict terrain du calcul électoraliste. « Mieux vaut perdre les élections que perdre son âme » avait dit naguère un homme politique de droite. Ségolène (…)
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« Travail Famille Patrie »
Appel à faire barrage au candidat pétainiste Nicolas Sarkozy
par 4 mai 2007De la même manière que nous avons appelé à voter en 2002 pour le candidat de la droite contre celui de l’extrême droite, nous appelons à voter pour la candidate du centre (centre-droit ou centre-gauche, selon les appréciations), sans illusions sur son programme, mais sans hésitation, pour faire barrage à un nouveau candidat d’extrême droite – une extrême droite beaucoup plus dangereuse que celle de 2002 dans la mesure où elle est sur le point d’accéder au pouvoir.
Qui se déclaré fier (…) -
Notre contribution à la campagne présidentielle de 2007 est un simple rappel historique de ce qui s’est passé, sur le terrain du racisme et des politiques d’immigration, entre 2002 et 2007, au cours du second mandat de Jacques Chirac, dominé par la figure et l’activité législative de Nicolas Sarkozy. Si un fait important a été oublié, n’hésitez pas à nous le signaler...
Janvier-Décembre 2002
Janvier-Décembre 2003
Janvier-Décembre 2004
Janvier-Décembre 2005
Janvier 2006. Suspension (…)