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Des livres importants

Dernier ajout : 14 avril.

Tous les articles de cette rubrique

  • Pratiques d’émancipation, pratiques de désordre

    Réflexions sur le féminisme

    par Eléonore Lépinard 14 avril 2024

    C’est aux Éditions Anamosa, la collection se nomme « Le mot est faible », on y trouve d’excellents ouvrages comme celui de Sarah Mazouz consacré au mot « race ». Éléonore Lépinard a justement publié, avec Sarah Mazouz et chez Anamosa, un important manifeste au titre éloquent : Pour l’intersectionalité. C’est à un autre mot qu’elle consacre aujourd’hui sa réflexion : le mot féminisme. Un mot qui a connu des moments de vogue (plutôt rares), des périodes d’infamie (sensiblement plus longues) et (…)

  • Megan et ses fantômes

    Promenades et souvenirs dans la dernière décennie rap

    Parler ou écrire sur le rap, et de manière plus générale sur la musique, n’est pas chose aisée. Cerner dans un genre musical et une période donnée des tendances, des courants ou des lignes directrices, c’est-à-dire à la fois du commun (aux différents artistes) et du singulier (au regard des décennies passées), l’est encore moins. C’est dans cette drôle d’idée et cette douce folie que se sont installés Mohamed Magazza et Nicolas Pellion, le temps d’un bien bel ouvrage qui parait ce mois-ci (…)

  • « Déportabilité » et mise au travail précaire

    Réflexions sur la place du « migrant » dans la division du travail (Seconde Partie)

    par Daniel Veron 20 mars 2024

    Alors qu’a été adoptée l’infâme loi Darmanin, amputée de certains de ses articles les plus abjects, mais pas la totalité, le texte qui suit revient sur le débat concernant « l’admission exceptionnelle au séjour » pour les travailleurs et travailleuses sans titre de séjour mais exerçant néanmoins une activité salariée dans un métier dit « en tension » . Car l’enjeu est de taille : il n’y a en fait rien de hasardeux dans le fait que ce soit précisément dans ces secteurs dont les représentants (…)

  • Le métissage contre le racisme ?

    Réflexions sur et au-delà du mythe

    par Solène Brun 13 mars 2024

    En France comme aux États-Unis ou au Brésil, le métissage fait l’objet d’une véritable obsession, négative chez nos racistes les plus déterminés (qui expriment quotidiennement et bruyamment, avec de moins en moins de filtres et de plus en plus de relais mass-médiatiques, leur peur panique de la souillure raciale), positive chez nos antiracistes les plus inconséquents, hélas nombreux (qui voient dans la « mixité » le levier par excellence du « dépassement » des « conflits », de « (…)

  • Le travail migrant, ou l’autre délocalisation

    Quelques éléments critiques sur et contre un utilitarisme migratoire en train de s’exacerber

    par Daniel Veron 2 mars 2024

    Alors qu’a été adoptée l’infâme loi Darmanin, amputée de certains de ses articles les plus abjects, mais pas la totalité, le texte qui suit revient sur le débat concernant « l’admission exceptionnelle au séjour » pour les travailleurs et travailleuses sans titre de séjour mais exerçant néanmoins une activité salariée dans un métier dit « en tension » . Car l’enjeu est de taille : il n’y a en fait rien de hasardeux dans le fait que ce soit précisément dans ces secteurs dont les représentants (…)

  • Militantisme et souci de soi radical

    Extrait d’un livre essentiel

    par Najate Zouggari 29 février 2024

    Comment consacrer un ouvrage à Angela Davis sans ajouter un cierge à l’icône ? Comment rendre hommage sans héroïser la personne ? C’est ce que fait Najate Zouggari dans ce petit livre d’ores-et-déjà essentiel qui parait aujourd’hui et qui s’intitule, tout simplement, Davis. Construit à la fois de façon biographique et thématique, il offre des outils pour garder en nous, en ces temps qui incitent souvent au découragement, la flamme du militantisme. On y trouve des rapprochements et des (…)

  • Les petites musiques de la résistance

    Un entretien de Angela Davis avec Ice Cube, vu par Najate Zouggari

    par Najate Zouggari 26 février 2024

    Comment consacrer un ouvrage à Angela Davis sans ajouter un cierge à l’icône ? Comment rendre hommage sans héroïser la personne ? C’est ce que fait Najate Zouggari dans ce petit livre d’ores-et-déjà essentiel qui s’intitule, tout simplement, Davis. Construit à la fois de façon biographique et thématique, il offre des outils pour garder en nous, en ces temps qui incitent souvent au découragement, la flamme du militantisme. Dans un des chapitres du livre paru ce mois dernier aux éditions Les (…)

  • Se désintoxiquer

    Réflexions enthousiastes sur deux livres féministes : La chair est triste hélas, de Ovidie et Pauvre folle, de Chloé Delaume

    par Sylvie Tissot 25 février 2024

    L’une annonce en grande fanfare sa résolution ; l’autre passe le livre à chercher le courage de renoncer. La première prévient qu’elle va procéder par uppercuts – et tient, sans faiblir, toute la longueur. La seconde prend l’occasion d’un voyage en train pour revenir sur un autre voyage, long, sinueux, douloureux.
    Dans La chair est triste hélas, la réalisatrice et essayiste Ovidie annonce qu’elle arrête le sexe avec les hommes. Pauvre Folle, qui poursuit le travail d’auto-fiction de (…)

  • Des cadeaux pour finir l’année

    Le Collectif Les mots sont importants vous propose une liste de courses virtuelle

    Pour celles et ceux qui ont quelques cadeaux de dernière minute à offrir ou à s’offrir, pour ce 24 décembre ou pour la Saint Sylvestre, ou dans la foulée le Noël orthodoxe puis celui des Arméniens, ou bien pour un anniversaire, ou simplement enfin pour s’offrir quelques heures de lecture pendant ces trop courtes vacances, en ces trop durs moments, voici un top 30 tout à fait subjectif, hétéroclite et incomplet, réalisé à l’arrache et classé par ordre alphabétique. Une trentaine d’ouvrages (…)

  • Le vote de la loi sur l’immigration, proposée par Gérald Darmanin, réécrite quasiment sous la dictée du RN, et votée par ledit RN, le signale clairement : si l’on imaginait encore que Macron « faisait rempart », il apparaît évident aujourd’hui que quasiment toutes les digues ont sauté, et la différence entre ce qu’Elizabeth Borne s’obstine à nommer les « valeurs macronistes » et celles de l’extrême-droite semble réduite à néant. Dans ce moment d’effroi, il nous paraît utile de reprendre la (…)