C’est authentique, rien n’est inventé. C’est extrait de l’émission « Sept à huit », diffusée dimanche 13 décembre 2009 sur TF1. Les commentaires nous paraissent superflus.
« Beurnadette Chirac est de bon conseil. »
« Moi je me sens proche des Franceus, mais peut-eutre qu’eux, ils ne se sentent pas proches de moi. »
« Pour moi, la feume franceuse, c’eut une feume de tradition, reuputée dans le monde entier pour son euleugance et sa fineusse »
« Je ne souffre pas de la célébrité, car (…)
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La France d’en bas vue d’en haut
Dernier ajout : 29 juin 2023.
Tous les articles de cette rubrique
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En attendant la révolution
Quelques propos de Carla Bruni Sarkozy, sans commentaire
par 16 décembre 2009 -
Les trente-cinq heures, non ! L’eau ferrugineuse, oui !
Quand Nicolas Baverez parle vrai
par 7 décembre 2009Le texte qui suit est extrait du livre collectif Les éditocrates, publié par Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle et Mathias Reymond aux Éditions La Découverte, que nous recommandons vivement.
Dans un billet d’octobre 2003, Nicolas Baverez énumère « sept bonnes raisons de sortir au plus vite des 35 heures » après cinq ans de règne d’un socialisme de gouvernement très modérément dirigiste (où l’on aura, on l’a dit, beaucoup privatisé et dont le chef, Lionel Jospin, succombant (…) -
Le Monde et la « Gestuelle Rap »
Les manifestations lycéennes vues par un « journal de référence »
par 3 avril 2008Le Monde (qui fut, paraît-il, en des temps si lointains que la mémoire humaine échoue à les envisager, un journal de référence) évoque, à la page 10 de son édition du jour, les « nouvelles manifestations de lycéens » des « mardi 1er et jeudi 3 avril »....
Sur un tel sujet, il va de soi : Le Monde évite, avec beaucoup d’application, de recueillir le point des vue des lycéens eux-mêmes, premiers intéressés (trop de polyphonie tuerait la transmission des logorrhées officielles.) Le Monde (…) -
« Cités-ghettos », « quartiers sensibles » ou autres « quartiers d’exil » sont, depuis une vingtaine d’années, l’objet de reportages dramatisants et sensationnalistes. Mais est-ce la seule chose qui doive nous interroger ou nous inquiéter ? Car ces catégories territoriales qui émergent en France dans les années 1985-1995 ne sont pas un simple « reflet », même déformé, de la réalité sociale ; il ne s’agit pas seulement d’exagération ou de mensonges. Ce qui se joue est aussi et surtout une (…)
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Evoquant le film « Braves gens n’ayez plus peur » consacré aux politiques sécuritaires, Eric Verney revient sur la manière dont la culture dominante et l’Etat jacobin ont contribué en France à l’étouffement des paroles minoritaires. Il développe un parallèle entre les processus de stigmatisation dont ont été victimes les populations immigrées et les populations rurales. Il nous a semblé particulièrement utile, notamment pour éviter que la dénonciation de ce type de domination et la défense (…)
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Bien sûr ce n’est qu’un dessin de presse. Mieux : un dessin humoristique. Alors essayons de rire...
Au milieu : un homme blanc, un peu chauve ceint de l’écharpe tricolore, accablé, assis devant un parapheur. Derrière lui le buste de la République.
On a reconnu l’élu.
Autour de lui derrière, devant, sur les côtés, des gens ordinaires, sans écharpe, adultes et enfants dont le trait du dessinateur souligne les origines intercontinentales. L’un d’eux est sous la tente. Un autre allongé par (…) -
Ça pue !
À propos de Georges Mothron et de sa politique municipale en direction des SDF
par 31 août 2007L’annulation par Georges Mothron, maire UMP d’Argenteuil, de son « arrêté anti-mendicité » ne changera rien à l’analyse que l’on pourra faire de l’incident de l’été : ça pue.
L’idée d’éloigner des centre-villes les sans domicile fixe n’est pas nouvelle, et le maire d’Argenteuil n’en a pas eu la primeur. De loin en loin, été après été, des arrêtés en ce sens sont pris par divers édiles. Dans des conditions souvent illégales qui conduisent systématiquement, lorsqu’ils sont attaqués, à leur (…) -
Poncifs, arguments d’autorité, mépris de classe, élitisme, révérence face aux puissants et euphémisation de la violence d’État, hyperbolisation et diabolisation de la colère des opprimés... Mikaël Faujour analyse, dans le texte qui suit, quelques unes des principales figures de la novlangue médiatique. Une langue aussi pauvre du point de vue esthétique, poétique, philosophique, qu’elle est riche de présupposés idéologiques et lourde de violence symbolique.
« Jouer le jeu de la démocratie (…) -
Attaquant Laurent Fabius, en campagne pour l’investiture socialiste, le magazine alors dirigé par Laurent Joffrin explique :
« Cramponné au projet socialiste comme un syndicaliste au Code du Travail, le député de Seine-Maritime a déroulé sans surprise son argumentaire. Pouvoir d’achat, nationalisations, services publics... Ça sent la fédé ouvrière et le cambouis sous les ongles. » [1]
Le journaliste voulait écrire : « les ouvriers qui puent », mais Joffrin lui a rappelé qu’il (…) -
Un « cri de douleur » de Serge July
Quand un conseiller du Prince sermonne la populace
par 1er juin 2005Au lendemain du référendum sur le Traité constitutionnel européen, comment réagissent les éditorialistes qui ont unanimement fait campagne pour le « Oui » ? Nous laisserons à d’autres le soin de dresser un tableau d’ensemble, et nous nous concentrerons sur une réaction particulièrement caricaturale : celle de Serge July. L’intégralité de son éditorial du 30 mai 2005 est reproduite ci-dessous, en sept parties, avec les quelques remarques qui s’imposent.
1. « Ce sont des cris de douleur, de (…)