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Sexismes et transphobies

Dernier ajout : 25 mars.

Tous les articles de cette rubrique

  • Quand la haine des femmes se déguise en amour des prolétaires

    Nos amis et nous (Troisième partie)

    par Christine Delphy 8 mars 2017

    Christine Delphy analyse dans cette troisième partie le statut très particulier de la figure de la Bourgeoise dans l’imaginaire masculin. De l’accusation faite au féminisme de diviser la classe ouvrière aux sarcasmes contre la prétention des femmes des classes moyennes et supérieures à se ranger dans le camp des opprimés, la référence aux rapports de classe est sans cesse mobilisée, par les anti-féministes convaincus comme par les « amis des féministes ». Christine Delphy met à nu cet usage (…)

  • La révolution : prise de conscience ou match de foot ?

    Nos amis et nous (Deuxième partie)

    par Christine Delphy 8 mars 2017

    Nous republions, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce texte important qui a été écrit entre 1974 et 1975 et publié dans le premier n° de la revue Questions féministes. Il a été republié en 1998 dans le livre L’ennemi principal, Economie politique du patriarcat, Paris : Syllepse.
    Première partie
    On m’accordera que le premier empêchement à lutter contre son oppression, c’est de ne pas se sentir opprimée. Donc le premier moment de la révolte ne peut consister (…)

  • Nos amis et nous

    À propos des fondements cachés de quelques discours pseudo-féministes (Première partie)

    par Christine Delphy 8 mars 2017

    A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous republions ce texte important de Christine Delphy qui pointe du doigt l’un des obstacles majeurs à la lutte pour l’émancipation des femmes : non pas les machos, les brutes épaisses et tous les défenseurs affichés du patriarcat, mais certains hommes « féministes », qui affichent leur dévouement à la cause et sont suffisamment larges d’esprit pour reconnaître la légitimité de l’autonomie des collectifs féministes... mais à (…)

  • Cachez ces femmes que je ne saurais voir…

    Contre le sexisme dans l’enseignement en général, dans les rapports du CAPES en particulier

    27 octobre 2016

    C’est une rhétorique maintenant connue : à peine parvient-on à rendre publique la question des inégalités qui traversent et que génère le système scolaire, c’est quasi immédiatement qu’on s’empresse d’incriminer.... les femmes ! Les femmes, et plus particulièrement les enseignantes, seraient responsables des sanctions frappant injustement les garçons, renforçant leur identité masculine. Aujourd’hui les enseignantes sont tout bonnement accusées de contribuer au déclassement du métier, et ce (…)

  • « Les yeux ouverts »

    Le collectif Les mots sont importants vous offre une image et une légende

    On parle beaucoup, ces dernières semaines, de récit national. Parmi la pléthore de mythes, contes et légendes qui constituent ledit récit national, il n’y a pas seulement les ancêtres gaulois, il n’y a pas seulement le berceau des droits de l’homme : nous vous laissons découvrir une autre jolie fable, sous la plume du grand conteur qui nous sert de premier ministre. Elle a trait à l’enviable condition des femmes dans notre beau pays, et à la menace que fait peser sur elles une cinquième (…)

  • « Angélique »

    Quand Le Monde se hasarde à parler féminisme

    « Sa peau diaphane et son sourire angélique cachent un tempérament ardent » : c’est la phrase qui introduit un long entretien consacré à Nicole Kidman et à son… féminisme.
    Surprenant dans les pages d’un journal français quand il ne s’agit ni des Femen, ni de Ni putes ni soumises, le mot « féminisme » ne pouvait venir seul. Il fallait rappeler, avec force clichés (on écrit encore vraiment comme ça ?!), que celle qui le prononce a une « peau », un « sourire » et un « tempérament » et que (…)

  • De la banalité du sexisme et du racisme

    Retour sur les événements de Cologne et leur traitement médiatique

    par Hanane Karimi 29 février 2016

    Les violences et agressions sexuelles faites aux femmes lors de la nuit du nouvel an à Cologne sont une tragique illustration de la manière dont l’espace public demeure le théâtre de domination qui vulnérabilise les femmes.Dans toutes les sociétés aujourd’hui, orientales ou occidentales, du nord au sud, des hommes se permettent de violenter des femmes dans les sphères privée et publique. A mon sens, le constat de la banalité du sexisme aurait du être la trame des débats au lendemain de ce (…)

  • Nos bombes tuent aussi

    Réflexions sur la défense de notre « style de vie »

    par Dinaïg Stall 24 novembre 2015

    Depuis quelques jours, on voit beaucoup une image être partagée sur Facebook, un dessin qui, en quelques lignes et quelques mots, résume pas mal à lui seul les problèmes que pose toute la rhétorique – qui se propage à toute vitesse et dans tous les médias depuis les attentats du 13 novembre à Paris – selon laquelle ’c’est à notre liberté de bons vivants qu’ils s’attaquent’.
    Il s’agit d’un dessin de femme avec pour tout habillement un bonnet phrygien et une cocarde tricolore, accompagné de (…)

  • Centré notamment sur l’ouvrage très médiatisé Paternités imposées, un sujet tabou de Mary Plard, ce texte propose une analyse contextualisée des discours sur les « paternités imposées ». Reprenant les ressorts classiques de la rhétorique masculiniste- la symétrisation des rapports sociaux de sexe, la négation du patriarcat et des violences masculines contre les femmes, la victimisation des hommes, l’instrumentalisation de la notion d’« intérêt de l’enfant »- ce discours largement relayé par (…)

  • « Un petit garçon ramené du Cambodge »

    Le collectif Les mots sont importants vous offre une minute de transphobie libertaire, philosophique et cultivée

    C’était il y a deux ans, c’était estival, et cela se voulait amusant. C’était en tout cas – on ne le répétera jamais assez – de la culture, de la très haute, de la très française culture...
    « Oui, dans les années 60 il y avait une télévision d’Etat qui était aux ordres de De Gaulle, mais il y avait ’Les Perses’ d’Eschyle à 20h30. Aujourd’hui le pouvoir est diffus, on a l’impression qu’il y a la liberté, il y a les syndicats les machins etcétéra etcétéra, et qu’est-ce que vous avez à 20h30 (…)