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Cherchez l’erreur

Le mélenchonisme est-il vraiment un universalisme ?

par Collectif Les mots sont importants
11 octobre 2015

Où il est question de violence et de contre-violence, de dominants et de dominés, d’oppressions et de résistances à l’oppression, mais dans des univers sociaux – de Orly à Amiens Nord – plus ou moins jeunes et plus ou moins « intégrés »...

Jean-Luc Mélenchon, à propos de l’agression physique d’un DRH d’Air France par des salariés menacés par un plan de licenciements :

« D’accord, il y a des images de violence, mais il y a surtout une violence que l’on ne voit pas, c’est celle des gens qui sont condamnés à la mort sociale parce qu’ils n’ont plus leur emploi, qui sont traités comme des pions, des balayeurs de l’entreprise aux pilotes. Je dis merci aux salariés d’Air France qui ont permis qu’on reparle du social dans notre pays. » (BFMTV, 6 octobre 2015)

Jean-Luc Mélenchon, à propos d’une émeute consécutive à une violence policière caractérisée (le gazage d’une famille contrôlée violemment en plein repas de deuil), ayant entrainé des dégradations matérielles :

« Je vais dire à ceux qui foutent le feu à un gymnase ou une bibliothèque : ce sont des crétins (...). Nous les rejetons, ils n’ont rien à voir avec la contestation de la société capitaliste. C’est le contraire ! Ils en sont les larbins, les fourriers, les bouffons (...) Ils nous jettent la honte à tous ». (France Inter, 20 août 2012)