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Interdiction ! Interdiction ! Interdiction ! Interdiction ! Interdiction ! Interdiction ! Interdiction ! Interdiction ! Interdiction ! Interdiction !

Le collectif Les mots sont importants vous offre dix fois plus de protection de la petite enfance

par Collectif Les mots sont importants
22 février 2014

Puisque l’heure est à la mobilisation générale pour protéger la petite enfance contre toutes les menaces, des mauvaises nounous mal vêtues aux mauvaises lectures et aux images toxiques incitant à la débauche ou, pire, au trouble dans le genre, et puisque d’authentiques éducateurs, adultes et responsables, nous ont montré la voie en initiant un courageux combat pour l’interdiction d’un film dangereux pour la santé, il nous a paru de notre devoir le plus impérieux de rejoindre le mouvement, et même de l’intensifier...

C’est pourquoi nous ne relayons pas seulement la pétition ci dessous, lancée dans le girons de la « Manif pour tous » et visant l’interdiction du film Tomboy dans les écoles, mais proposons une protection dix fois supérieure pour votre progéniture, en publiant à la suite, sur le modèle de la pétition anti-Tomboy, neuf autres pétitions pour l’interdiction de neuf autres films du Programme « Ecole et cinéma » du Ministère de l’Education nationale.

Ces neuf films toxiques et traumatisants sont Les demoiselles de Rochefort, Boudu sauvé des eaux, Robin des Bois, King Kong, Zéro de conduite, Le voleur de bicyclettes, Gosses de Tokyo, Peau d’Âne et La Belle et la bête, et nous avançons pour chaque film, vous le constaterez en lisant, des arguments tout aussi solides – davantage même, si c’était possible – que ceux de la pétition-modèle. L’heure est grave, le danger nous guette : diffusez partout ces dix pétitions, faites les signer autour de vous, adressez-les à vos écoles ! Et surtout, allez vous-mêmes consulter la filmographie complète du programme « Ecole et cinéma » : il reste encore 73 films – et tant d’autres choses encore – à faire interdire !

Pétition n°1, pour l’interdiction du film Tomboy  :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film Tomboy, relatant l’histoire de Laure, une petite fille se faisant passer pour Michaël auprès de ses nouveaux voisins. Laure a choisit ce nom en référence à Michael Jackson, « le chanteur pop androgyne ». Non seulement le film nous montre une fille empêtrée dans le mensonge (Laure se fait passer pour Michaël, elle utilise des subterfuges pour déguiser sa vraie identité), mais encore il nous plonge dans le monde de l’homosexualité (premiers baisers entre Laure et sa copine Lisa) et invite les spectateurs, selon les mots de la réalisatrice Céline Sciamma, à « l’identification et l’empathie ». L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie du genre. D’ailleurs, Le film a remporté lors de la Berlinale 2011 le Prix du jury aux Teddy Awards, (prix récompensant les films traitant de sujets LGBT). Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie du genre auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film Tomboy dans les écoles.

Pétition n°2, pour l’interdiction du film Les demoiselles de Rochefort :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film Les demoiselles de Rochefort, relatant l’histoire de Solange et Delphine Garnier, deux soeurs jumelles nées sous le signe des Gémeaux. Non seulement le film nous montre deux filles empêtrées dans la batardise (elles clament sans honte, dans une chanson, qu’elles sont nées « de père inconnu »), mais encore il nous plonge dans le monde de la débauche (les jumelles chantent qu’elles ont eu « très tôt des amants ») et invite les spectateurs, selon la volonté du réalisateur Jacques Demy, à l’identification et l’empathie. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie du libertinage. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie du libertinage auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film Les demoiselles de Rochefort dans les écoles.

Pétition n°3, pour l’interdiction du film Boudu sauvé des eaux  :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film Boudu sauvé des eaux, relatant l’histoire de Boudu, un clochard sauvé du suicide puis hébergé par un bourgeois parisien. Non seulement le film nous montre un homme empêtré dans le parasitisme (Boudu abuse de l’hospitalité de son sauveur, et se complait dans l’oisiveté), mais encore il nous plonge dans le monde de l’adultère (Boudu devient l’amant de la femme de son sauveur) et invite les spectateurs, selon la volonté du réalisateur Jean Renoir, à l’identification et l’empathie. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie de l’assistanat. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie de l’assistanat auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film Boudu sauvé des eaux dans les écoles.

Pétition n°4, pour l’interdiction du film Robin des Bois :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film Robin des Bois, relatant l’histoire de Robin des Bois, un brigand qui vole les riches pour donner aux pauvres. Non seulement le film nous montre un homme empêtré dans la rapine (retranché dans la forêt de Sherwood, il passe son temps à braconner), mais encore il nous plonge dans le monde de la luxure (premiers baisers entre Robin et sa copine Marianne) et invite les spectateurs, selon la volonté du réalisateur Walt Disney, à l’identification et l’empathie. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie du laxisme, de l’excuse et de la voyoucratie. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie de la voyoucratie auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film Robin des Bois dans les écoles.

Pétition n°5, pour l’interdiction du film King Kong :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film King Kong, relatant l’histoire de King Kong, un gorille géant qui tombe amoureux d’une jeune femme. Non seulement le film nous montre une femme empêtrée dans la zoophilie (la jeune femme semble touchée par l’amour que lui porte la bête, et pleure même sur son cadavre), mais encore il invite les spectateurs, suivant la volonté des réalisateurs Merian C. Cooper and Ernest B. Schoedsack, à l’identification et l’empathie envers l’animal, capturé, exploité puis exécuté par les hommes. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie antispéciste et végane. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie du végan auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film King Kong dans les écoles.

Pétition n°6, pour l’interdiction du film Zéro de conduite :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film Zéro de conduite, relatant l’histoire de Caussat, Colin, Tabard et Bruel, quatre écoliers qui sèment la rebellion dans leur internat. Non seulement le film nous montre une jeunesse empêtrée dans l’insolence (les mutins vont jusqu’à monter sur le toit de l’école), mais encore il nous plonge dans le monde du chahut et invite les spectateurs, selon la volonté du réalisateur Jean Vigo, à l’identification et l’empathie avec les mutins. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie de la désobéissance. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie de la désobéissance auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film Zéro de conduite dans les écoles.

Pétition n°7, pour l’interdiction du film Le voleur de bicyclette :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film Le voleur de bicyclette, relatant l’histoire d’Antonio Ricci, un ouvrier poussé par la misère à voler une bicyclette. Non seulement le film nous montre un père de famille empêtré dans la misère, mais encore il nous plonge dans le monde du vol et invite les spectateurs, selon la volonté du réalisateur Vittorio de Sica, à l’identification et l’empathie avec ce voleur. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de la culture de l’excuse. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de la culture de l’excuse auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film Le voleur de bicyclettes dans les écoles.

Pétition n°8, pour l’interdiction du film Gosses de Tokyo :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film Gosses de Tokyo, relatant l’histoire de Keiji et Ryoichi, deux jeunes garçons qui se rebellent contre leur père sous prétetxe que celui-ci « rampe devant son patron ». Non seulement le film nous montre une jeunesse empêtrée dans la déviance (Keiji et Ryoichi font l’école buissonnière), mais encore il nous plonge dans le monde de l’irrespect (violentes disputes avec leur père) et invite les spectateurs, selon la volonté du réalisateur Yasujiro Ozu, à à l’identification et l’empathie. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie de la sédition. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie de la sédition auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film Gosses de Tokyo dans les écoles.

Pétition n°9, pour l’interdiction du film Peau d’Âne :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film Peau d’Âne, relatant l’histoire de Peau d’Âne, une petite fille qui fuit le domicile paternel pour se réfugier dans les bois. L’héroïne a choisit ce nom en référence à une peau d’Âne qu’elle porte pour se couvrir. Non seulement le film nous montre une fille défiant l’autorité paternelle (Peau d’Âne s’enfuit pour ne pas épouser son papa, certes il est vrai que mon enfant, on n’épouse jamais ses parents, mais tout de même ce n’est pas correct de désobéir à son papa), mais encore il nous plonge dans le monde de la luxure (premiers baisers de Peau d’Âne et du Prince charmant, qui chantent en se roulant dans l’herbe leurs projets de « faire tout ce qui est interdit », d’ « aller ensemble à la buvette » et même de « fumer la pipe en cachette » et de « se gaver de patisseries » !) et invite les spectateurs, selon la volonté du réalisateur Jacques Demy, à l’identification et l’empathie. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie de la luxure. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie de la luxure auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection du film Peau d’Âne dans les écoles.

Pétition n°10, , pour l’interdiction du film La Belle et la Bête :

Dans le cadre du programme Ecole et Cinéma, mis conjointement en œuvre par le Centre national du cinéma et le Ministère de l’Education nationale, certains élèves ont d’ores et déjà, au cours du deuxième semestre 2013, assisté au visionnage du film La belle et la bête, relatant l’histoire d’une jeune femme qui tombe amoureuse d’une bête monstrueuse. Non seulement le film nous montre une fille empêtrée dans la bestialité mais encore il nous plonge dans le monde de zoophilie (premiers baisers entre la belle et la bête) et invite les spectateurs, selon la volonté du réalisateur Jean Cocteau, à à l’identification et l’empathie. L’objectif affiché dans le cahier des charges du dispositif Ecole et cinéma de « favoriser la formation du jugement, du goût et de la sensibilité » ressemble plutôt, dans les faits, à du prosélytisme en faveur de l’idéologie zoophile. Or, l’école n’est pas et ne doit pas être un lieu de diffusion de l’idéologie zoophile auprès des élèves. Nous demandons la cessation immédiate de toute projection de La Belle et la Bête dans les écoles.