Fascinant comme ces photos ou vidéos faites à la va-vite, à la sortie d’une réunion au sommet, devant la permanence de tel ou tel parti, sont révélatrices. Loin des mises en scène officielles où la parité est de mise, une vérité profonde se révèle. Quand on passe aux choses sérieuses (alliance ou pas, répartition des circonscriptions), c’est-à-dire le pouvoir, la politique reste une affaire de mecs.
À part une Clémentine Autain interviewée sur Mediapart, les figures de LFI, à l’image de la garde rapprochée de Mélenchon, restent désespérément couillues.
Côté EELV, quand on entend le nom d’une femme, c’est celui de Sandrine Rousseau, pour apprendre qu’elle n’aura peut-être pas de circonscription [1] – cette femme qui, bien avant Mélenchon, a montré qu’un vrai discours de gauche, qu’un positionnement ouvertement féministe mobilisaient les électeurs et les électrices.
Les femmes du PC ? Peut-être qu’elles s’occupent de préparer l’apéroussel du soir.
Les « éléphants » du PS ne sont, quant à eux, jamais des éléphantes.
L’accord des gauches, dont on se réjouit, ce serait sympa qu’il ne se fasse pas en non mixité, masculine et blanche. La refondation d’une gauche qui ressemble à quelque chose, ce serait la moindre des choses qu’elle se fasse aussi autour du féminisme, c’est-à-dire, faut-il le rappeler, avec les femmes et à égalité avec elles.