
29 avril 2011
9.00 : Ouverture du colloque par la directrice du département de philosophie de l’ENS, Claudine Debru
Présidente de la séance : Axelle Honneth
9.30 : Stéphanie Balibar : Justice et égalité : un dilemme politique ?
10.45 : Roberta Castel : Le droit social : garant de justice sociale
12.00 : Pause
Présidente de la séance : Jacqueline-Olivia Bégot
13.30 : Pierrette-Noëlle Giraud : Globalisation et inégalités économiques
14.45 : Berthe Ogilvie : L’exclusion n’est-elle qu’une injustice ?
16.00 : Pause
Président de la séance : Jeanne-Claudette Monod
16.30 : Brune Karsenti : Reconnaissance et identification
17.45 : Aline Ehrenberg : La notion de pathologie sociale : un exercice de clarification.
19.00 : Fin du colloque et dîner
30 avril 2011
Présidente de la séance : Stéphanie Balibar
9.30 : Lucie Boltanski : Inégalités et classes sociales. Quelles entités pour quelles sociologies ?
10.45 : Axelle Honneth : The texture of justice
12.30 : Fin du colloque et déjeuner
Précision pour les idéalistes
Si parvenu-e à ce stade de la lecture, vous espérez encore, il est temps pour nous de vendre la mèche : il s’agit bien entendu d’un stupide poisson d’avril. Le colloque annoncé n’aura pas lieu, pour la « bonne » raison qu’il a déjà eu lieu les 29 et 30 mars derniers, avec les interventions annoncées ci-dessus mais sous une forme sensiblement différente :
– son titre exact fut : « L’injustice sociale : intégration, exclusion, domination. Quelles voies pour la critique ? » ;
– le principe de non-mixité a bien prévalu, mais ce fut une non-mixité masculine : les onze intervenants se nommaient, en réalité, Claude Debru, Axel Honneth, Etienne Balibar, Robert Castel, Jacques-Olivier Bégot, Pierre-Noël Girot, Bertrand Ogilvie, Jean-Claude Monod, Bruno Karsenti, Alain Ehrenberg et Luc Boltanski.
Est-il nécessaire de commenter ? Et si oui, que (re-)dire ?
Qu’il est singulier d’exclure à ce point quand on prétend critiquer l’exclusion ?
Que des hommes ont, une fois de plus, dominé un débat sur la domination ?
Que toutes les injustices se valent mais que certaines sont plus sociales que d’autres ?
Que les voies de la critique s’arrêtent manifestement devant certains questionnements ?
Ou bien, tout simplement, qu’à onze, nos braves penseurs critiques auraient peut-être mieux fait de former une équipe de foot masculin ?
