Accueil > Études de cas > Le voile et ce qu’il dévoile > Maillot de bain deux pièces sur les plages : le Munich de l’émancipation (...)

Maillot de bain deux pièces sur les plages : le Munich de l’émancipation féminine à la française ?

Enquête sur le nouveau cheval de Troie de l’islamo-gauchisme.

par Collectif Les mots sont importants
26 juillet 2019

Ce billet-pastiche est librement inspiré de deux articles : l’un sur les Françaises de moins en moins adeptes du topless paru dans Le Parisien, l’autre publié par Le Figaro sur le burkini à Grenoble.

Elles sont 5 copines, entre 16 et 17 ans, tranquillement installées sur leurs serviettes, à la plage de Roqueville-les-Flots. Elles papotent, pouffent, et plongent régulièrement dans l’eau fraîche. Une scène estivale comme une autre ?

Ce serait fermer les yeux sur ce petit détail vestimentaire, ces quelques centimètres carrés qui en disent long sur les progrès délétères du communautarisme, de la Seine Saint Denis jusqu’à la Côte d’Azur. Une petite défaite de plus, qui s’ajoute à toutes celles qui sapent, depuis des années maintenant, notre cher modèle de laïcité à la française.

Alors que celui-ci attirait depuis des décennies des milliers de touristes venus du monde entier lorgner le spectacle de l’émancipation des femmes dénudées, un triste spectacle les attend désormais : des corps féminins étendus sur la plage, recouverts d’un… haut de maillot de bain.

Comment en est-on arrivé là ? Où sont passés topless et féminité, flirts et regards coquins entre adolescents qui faisaient les délices de nos jeunes années ?

On s’approche de Karine, Cindy, Caroline, Amélie et Sabrina. « Pourquoi donc refusez-vous de vous libérer ? » Aliénées plus qu’on ne pourrait le croire, elles nous regardent d’un air interloqué. « Mais oui, insistons-nous : pourquoi vous soumettez-vous au regard des hommes et refusez-vous de montrer votre corps, je veux dire, le haut, pas le bas bien-sûr ? ».

« Ben parce qu’on n’a pas envie. Pourquoi se mettre à moitié nues, on n’en voit pas l’intérêt. On en a marre de se faire mater par les mecs. Et puis on ne veut pas avoir le cancer du sein ».

Le fameux argument du choix individuel, cache sexe des pressions communautaristes ! Nous croyons d’ailleurs entrevoir, tapis derrière les cabines de plage, quelques hommes qui surveillent la scène. Des grands frères probablement, prêts à sortir des burqtop vendus au Décathlon de leur sac à dos.

Et cette audace d’invoquer les questions sanitaires alors que leur loufoque déguisement déverse ses miasmes dans la belle bleue : et l’hygiène alors ? vous y avez pensé ?

L’envie nous prend d’arracher la bretelle de leur soutien-gorge. Nous contenons notre colère, mais bouillons intérieurement.

Va-t-on déserter la cause des femmes au motif fallacieux qu’elles voudraient se couvrir (la bonne blague !) ? Va-t-on céder un peu plus de notre (beau) territoire national aux forces de l’islamisation rampante ?

La balle est désormais dans le camp des élus et du gouvernement. Espérons qu’ils fassent preuve d’un peu de fermeté, d’un peu de courage politique (qu’ils aient les couilles, enfin, quoi !) pour résister à ces provocations, et interdire, une bonne fois pour toutes, le port du haut de maillot de bain sur les plages.

Il restera bien-sûr obligatoire dans les piscines, pour des raisons d’hygiène, de différence des sexes et de maintien de l’ordre public.

P.-S.

Dans la même veine, nous avions publié une parabole estivale en 2005 : La guerre de la plage à Saint Voyons, par Laurent Lévy.