Le PS est devenu le PC (parti capitaliste) :
1980 :
« Il ne s’agit pas pour nous d’aménager le système capitalisme, mais de lui en substituer un autre. » [1]
1992, après onze ans de présidence « socialiste » :
« Le capitalisme borne notre horizon historique. » [2]
Jacques Chirac est aussi dogmatique que le PS (devenu PC) :
« J’ai très vite mesuré les limites du capitalisme sauvage, donc la nécessité d’un État fort qui oriente la vie économique en protégeant les faibles contre les puissants » [3]
Trois ans plus tard, lors de la fermeture de l’usine de Vilvorde :
« La fermeture des usines, c’est aussi, hélas, la vie. [...] Moi, j’ai connu, quand j’étais petit, des maréchaux-ferrants. J’ai même travaillé chez un maréchal-ferrant. Il n’y en a plus. Ils ont disparu. Ce n’est pas pour autant que la civilisation a régressé. C’est la vie ».
Laurent Joffrin, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, balance entre le PS et Chirac :
« Décidément, définitivement, la France a choisi la modernité. Ainsi, il ne s’agit plus de se battre pour ou contre l’Europe : l’Europe est faite ; pour ou contre la mondialisation : elle est inéluctable ; pour ou contre la flexibilité : il y en a un bon usage ; pour ou contre l’économie de marché : elle est là et personne ne songe plus à la remplacer, y compris à l’extrême-gauche. » [4]
Laurent (Fabius) a piqué l’antisèche de son copain Laurent (Joffrin) :
« Le FMI et la banque mondiale jouent un rôle très utile dans la lutte contre la pauvreté. [...] Moi, ma position est très claire. La mondialisation est un fait. On ne peut pas être contre. » [5]
Jacques Attali plagie, comme d’habitude :
« La libéralisation des échanges est une nécessité. Elle doit se poursuivre. » [6]
Alain Minc est trop nigaud pour penser :
« Je ne sais pas si les marchés pensent juste, mais je sais qu’on ne peut pas penser contre les marchés » [7].
Les tribuns des damnés de la terre lèvent le poing :
« La mondialisation est une réalité économique, sociale et culturelle incontournable »
(Déclaration des 14 chefs d’État et de gouvernements « de gauche » au sommet de Berlin, 2-3 juin 2000)
Élie Cohen, économiste préféré de Jospin, veut transférer tout le pouvoir aux soviets (de banquiers) :
« La politique monétaire est tellement importante qu’il faut la faire échapper au processus politique démocratique classique. » [8]
Lionel Jospin est prêt à mourir pour la liberté (des marchés) :
« Je ne crois pas que l’on puisse administrer désormais l’économie. [...] Ce n’est pas par la loi, ce n’est pas par des textes, ce n’est pas par l’administration qu’on va réguler l’économie aujourd’hui. » [9]
Robert Hue est plus enragé encore que Jospin :
« Les communistes ne sont pas les adversaires du marché. » [10]
Jean-Claude Gayssot trouve Hue beaucoup trop mou :
« Je crois profondément à la nécessité du marché » [11]
Philippe Val, rédac’chef de Charlie Hebdo, préfère de loin Gayssot à Hue :
« Il ne peut y avoir de démocratie sans marché » [12].
Daniel Cohn-Bendit est d’accord avec tout le monde :
« Je suis pour le capitalisme et l’économie de marché. » [13]
Edwy Plenel, maître du Monde, est pour un capitalisme sans complexe :
« Quand à [la rubrique] "Entreprises" [du Monde], le choix est dénué d’ambiguïtés : la micro-économie, les marchés et la finance, sans complexe, sans ce rapport trouble, voire hypocrite, au monde de l’argent qui nous a parfois handicapé ». [14].
Michel-Édouard Leclerc, lecteur du Monde et capitaliste sans complexe :
« Je ne contourne pas la loi, je m’assois dessus ! » [15]
Zaki Laïdi, demi-cervelet de Cohn-Bendit, résonne comme
un tambour du patronat :
« Il faut d’une certaine manière encourager la dynamique de refondation sociale engagée par le Medef et les syndicats ». [16].
Ernest-Antoine Seillière de Laborde explique la refondation sociale aux enfants :
« 500 pages de Code du Travail, c’est 500 000 chômeurs ; 3 000 pages de code du travail, c’est 3 millions de chômeurs » [17].