Un mot explosif

Réflexions sur le féminisme
par Eléonore Lépinard
28 mars 2024

C’est aux Éditions Anamosa, la collection se nomme « Le mot est faible », on y trouve d’excellents ouvrages comme celui de Sarah Mazouz consacré au mot « race ». Éléonore Lépinard a justement publié, avec Sarah Mazouz et chez Anamosa, un important manifeste au titre éloquent : Pour l’intersectionalité. C’est à un autre mot qu’elle consacre aujourd’hui sa réflexion : le mot féminisme. Un mot (…)

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  • Voies précaires, jusqu’à la mort

    Second extrait d’un livre important d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement

    par Anouche Kunth 7 septembre 2023

    « Les empreintes rendent sensible ce qui tient tête ». Ainsi s’achève l’un des trente courts chapitres du singulier et fascinant ouvrage d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres, qui vient de paraître aux Éditions La Découverte, alors que l’histoire sans fin de l’effacement des Arméniens connaît de nouveaux épisodes plus que préoccupants. À partir de quelques cartons contenant des certificats administratifs, recueillant des « données (…)

  • « Replacer les disparus parmi les vivants »

    C’était un samedi, au Théâtre du soleil du 9 au 30 septembre

    par Irène Bonnaud 3 septembre 2023

    Du 9 au 30 septembre, le Théâtre du soleil accueille, pour le spectacle C’était un samedi, le KET, un très important lieu de création artistique et de résistance politique fondé et animé par Dimitris Alexakis et Fotini Banou à Athènes. C’est au KET qu’a été monté ce spectacle consacré à l’histoire et à la déportation de la communauté romaniote de Ioannina, l’une des plus anciennes communautés juives d’Europe : « Conçue et mise en scène par la traductrice et metteure en scène Irène Bonnaud, (…)

  • Justesse pour le peuple arménien

    « L’histoire en sept mots » : extrait d’un livre important d’Anouche Kunth

    par Anouche Kunth 1er septembre 2023

    « Les empreintes rendent sensible ce qui tient tête ». Ainsi s’achève l’un des trente courts chapitres du singulier et fascinant ouvrage d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres, qui parait cette semaine aux Éditions La Découverte, alors que l’histoire sans fin de l’effacement des Arméniens connaît de nouveaux épisodes plus que préoccupants. À partir de quelques cartons contenant des certificats administratifs, recueillant des « (…)

  • Éternel retour

    Brève réflexion confuse, entre lassitude extrême et inquiétude non moins extrême sur la dite guerre aux « abayas »

    par Pierre Tevanian 31 août 2023

    Pour qui n’aurait pas la télévision et n’écouterait pas nos grandes radios périphériques, abaya est le nom qu’on donne à des robes longues arborées par certaines élèves musulmanes qui portent généralement le foulard à l’extérieur des écoles mais se dévoilent quand elles y entrent – en conformité avec une loi néo-laïque, ou mieux pseudo-laïque, ou mieux anti-laïque, qui est en vigueur depuis près de vingt ans (après, soit dit en passant, plus d’un siècle de libéralisme vestimentaire). (…)

  • Des limites et mérites de la comparaison

    Pour en finir avec la raison d’État mémorielle (Cinquième partie)

    par Pierre Tevanian 30 août 2023

    « En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
    Partie précédente : Pour une écologie politique des lieux de mémoire (…)

  • Pour une écologie politique des lieux de mémoire

    Pour en finir avec la raison d’État mémorielle (Quatrième partie)

    par Pierre Tevanian 29 août 2023

    « En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
    Partie précédente : Du sentiment et du ressentiment
    On l’aura noté : (…)

  • Du sentiment et du ressentiment

    Pour en finir avec la raison d’État mémorielle (Troisième partie)

    par Pierre Tevanian 28 août 2023

    « En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
    Partie précédente : Des vertus de la cancel culture
    J’ai déjà eu (…)

  • Des vertus de la « cancel culture »

    En finir avec la Raison d’État mémorielle (Deuxième partie)

    par Pierre Tevanian 27 août 2023

    « En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
    Partie suivante : Des vertus du manichéisme
    Le comble de l’absurdité, si (…)

  • Des vertus du manichéisme

    En finir avec la raison d’État mémorielle (Première partie)

    par Pierre Tevanian 26 août 2023

    « En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
    « Nous sommes devenus une société victimaire et émotionnelle. La victime a (…)

  • Clichy-sous-Bois : zone de non-droits ou zone d’injustices ?

    Témoignage et retour sur une série de mensonges

    par Antoine Germa 22 août 2023

    Une pensée paresseuse – et le plus souvent réactionnaire – oppose de manière radicale « idéalisme » et « réalisme ». La vie et l’engagement d’Antoine Germa, qui vient de disparaître à tout juste cinquante ans, illustrent à son plus haut point l’inanité de cette pensée. Toute son oeuvre témoigne en effet d’un attachement farouche à des idéaux et des principes (pour le dire vite : ceux de la gauche, dans le meilleur sens du terme) qui, loin de justifier quelque « pieux mensonges », « (…)