« Les empreintes rendent sensible ce qui tient tête ». Ainsi s’achève l’un des trente courts chapitres du singulier et fascinant ouvrage d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres, qui vient de paraître aux Éditions La Découverte – et qui va faire l’objet d’une présentation publique à la Librairie L’Hydre à Mille Têtes ce mercredi 18 octobre à 19h – alors que l’histoire sans fin de l’effacement des Arméniens connaît de nouveaux (…)
Les mots sont importants (lmsi.net)
Trop de mémoire ou trop peu ?
24 avril 2024
Pour ce 24 avril, nous republions quelques réflexions parues ici-même il y a quatre ans, inspirées par un questionnement de Yériché Gorizian, du mouvement Charjoum – dans des termes crus, qui ont pu sembler excessifs à certains mais me paraissent justes sur le fond, et demeurent hélas, plus que jamais, appropriés à la situation actuelle des Arméniens, en Artsakh notamment, mais pas seulement. (…)
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« Pour servir et valoir ce que de droit »
Nouvel extrait d’un livre important d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement
par 9 octobre 2023 -
La norme et le nom
Quatrième extrait d’un livre important d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement
par 28 septembre 2023« Les empreintes rendent sensible ce qui tient tête ». Ainsi s’achève l’un des trente courts chapitres du singulier et fascinant ouvrage d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres, qui vient de paraître aux Éditions La Découverte, alors que l’histoire sans fin de l’effacement des Arméniens connaît de nouveaux épisodes plus que préoccupants – dans une indifférence à peu près identique à celle de 1894, 1896, 1909, 1915, 1916, 1920, (…)
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« Figure emblématique de la deuxième gauche ». Pour en finir avec cet inusable et pourtant extravagant qualificatif régulièrement utilisé à propos de Jacques Julliard, nous publions un des chapitres de l’ouvrage Les éditocrates 2, Le cauchemar continue, dont nous recommandons plus que jamais la lecture. Il est justement consacré à cette figure emblématique de l’éditocratie réactionnaire.
Dans sa première et lointaine vie, le normalien et agrégé d’Histoire Jacques Julliard était un (…) -
Une trouée pour l’absence
Troisième extrait d’un livre important d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement
par 17 septembre 2023« Les empreintes rendent sensible ce qui tient tête ». Ainsi s’achève l’un des trente courts chapitres du singulier et fascinant ouvrage d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres, qui vient de paraître aux Éditions La Découverte, alors que l’histoire sans fin de l’effacement des Arméniens connaît de nouveaux épisodes plus que préoccupants. À partir de quelques cartons contenant des certificats administratifs, recueillant des « données (…)
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Des photos d’énormes morceaux de viande crue ou en train de cuire sur des braises sont régulièrement postées sur X (ex-Twitter). Elles sont le plus souvent adressées à des personnalités connues pour leur engagement antispéciste, ou en faveur de la protection de l’environnement. Tous les jours, de telles images sont ainsi adressées à la députée écologiste Sandrine Rousseau – comme pour la punir d’avoir osé considérer que le barbecue était un « symbole de virilité ».
Les mots qui (…) -
dévoilements
Du hijab aux abayas, en passant par le burkini : les dessous d’une obsession française
par 8 septembre 2023Mars 2004 : loi sur les signes ostensibles, interdisant le port du foulard à l’école publique. Septembre 2010 : loi anti-burqa. Avril 2011 : offensive de Luc Chatel contre les mères voilées accompagnatrices de sorties scolaires. Janvier 2012 : loi « anti-nounous » (interdisant le voile dans les crèches et les garderies), adoptée en première lecture par un sénat socialiste. Juillet 2016 : campagne nationale contre les femmes en « burkini » – et plus largement les femmes musulmanes « trop » (…)
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Voies précaires, jusqu’à la mort
Second extrait d’un livre important d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement
par 7 septembre 2023« Les empreintes rendent sensible ce qui tient tête ». Ainsi s’achève l’un des trente courts chapitres du singulier et fascinant ouvrage d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres, qui vient de paraître aux Éditions La Découverte, alors que l’histoire sans fin de l’effacement des Arméniens connaît de nouveaux épisodes plus que préoccupants. À partir de quelques cartons contenant des certificats administratifs, recueillant des « données (…)
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« Replacer les disparus parmi les vivants »
C’était un samedi, au Théâtre du soleil du 9 au 30 septembre
par 3 septembre 2023Du 9 au 30 septembre, le Théâtre du soleil accueille, pour le spectacle C’était un samedi, le KET, un très important lieu de création artistique et de résistance politique fondé et animé par Dimitris Alexakis et Fotini Banou à Athènes. C’est au KET qu’a été monté ce spectacle consacré à l’histoire et à la déportation de la communauté romaniote de Ioannina, l’une des plus anciennes communautés juives d’Europe : « Conçue et mise en scène par la traductrice et metteure en scène Irène Bonnaud, (…)
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Justesse pour le peuple arménien
« L’histoire en sept mots » : extrait d’un livre important d’Anouche Kunth
par 1er septembre 2023« Les empreintes rendent sensible ce qui tient tête ». Ainsi s’achève l’un des trente courts chapitres du singulier et fascinant ouvrage d’Anouche Kunth : Au bord de l’effacement. Sur les pas d’exilés arméniens dans l’entre-deux-guerres, qui parait cette semaine aux Éditions La Découverte, alors que l’histoire sans fin de l’effacement des Arméniens connaît de nouveaux épisodes plus que préoccupants. À partir de quelques cartons contenant des certificats administratifs, recueillant des « (…)
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Éternel retour
Brève réflexion confuse, entre lassitude extrême et inquiétude non moins extrême sur la dite guerre aux « abayas »
par 31 août 2023Pour qui n’aurait pas la télévision et n’écouterait pas nos grandes radios périphériques, abaya est le nom qu’on donne à des robes longues arborées par certaines élèves musulmanes qui portent généralement le foulard à l’extérieur des écoles mais se dévoilent quand elles y entrent – en conformité avec une loi néo-laïque, ou mieux pseudo-laïque, ou mieux anti-laïque, qui est en vigueur depuis près de vingt ans (après, soit dit en passant, plus d’un siècle de libéralisme vestimentaire). (…)