Pratiques d’émancipation, pratiques de désordre

Réflexions sur le féminisme
par Eléonore Lépinard
14 avril 2024

C’est aux Éditions Anamosa, la collection se nomme « Le mot est faible », on y trouve d’excellents ouvrages comme celui de Sarah Mazouz consacré au mot « race ». Éléonore Lépinard a justement publié, avec Sarah Mazouz et chez Anamosa, un important manifeste au titre éloquent : Pour l’intersectionalité. C’est à un autre mot qu’elle consacre aujourd’hui sa réflexion : le mot féminisme. Un mot (…)

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  • « Nous sommes les indigènes de la République ! »

    Appel pour des Assises de l’anti-colonialisme post-colonial

    28 février 2005

    Les Assises de l’anticolonialisme post-colonial se tiendront samedi prochain (le 16 avril 2005), de 9H30 à 17H30 à la Bourse du Travail de Paris (M° République). Nous republions à ce propos le texte d’appel lancé par les "indigènes de la République" au mois de janvier 2005. Ce texte peut être signé en ligne sur les sites TouTEsegaux.net et Oumma.com. Ses auteurs sont mentionnés au bas du texte, et peuvent ê^tre contactés à l’adresse suivante : assisesanticolonialistes@yahoo.fr (…)

  • Les dirigeants catholiques et protestants alsaciens-mosellans, réunis à Strasbourg (DNA du 25/01), « s’inquiètent d’un " prosélytisme laïc" dans quelques établissements scolaires et se félicitent qu’une " laïcité ouverte " soit appliquée en Alsace-Moselle comme dans d’autres pays européens ». Le point de vue, à ce propos, de Bernard Anclin, président de « Laïcité d’Accord ».
    La laïcité peut-elle être « ouverte » ou « fermée » ? Pour répondre à cette interrogation, il (…)

  • « Avec des mots ordinaires, on n’ "épate pas le bourgeois", ni le "peuple". Il faut des mots extraordinaires. En fait, paradoxalement, le monde de l’image est dominé par les mots. La photo n’est rien sans la légende qui dit ce qu’il faut lire - legendum -, c’est à dire, bien souvent, des légendes, qui font voir n’importe quoi. Nommer, on le sait, c’est faire voir, c’est créer, porter à l’existence. Et les mots peuvent faire des ravages : islam, islamique, islamiste - le foulard est-il (…)

  • Les fast-thinkers se dévoilent (Première partie)

    Une inculture manifeste

    par Domenico Joze 18 février 2005

    Les éditorialistes et autres intervenants des débats politiques et médiatiques sont amenés, au gré des soubresauts de l’actualité nationale et internationale, à parler de sujets très variés. D’une semaine à l’autre, ils prennent leur plume pour évoquer tour à tour la situation en Irak, les élections aux États-Unis, de Hugo Chávez, de la Côte d’Ivoire, du conflit israélo-palestinien, ou encore des divers débats qui agitent la France.
    Quel que soit le sujet que l’actualité mène à aborder, sa (…)

  • Les fast-thinkers se dévoilent (Présentation)

    L’éditorialisme à l’épreuve du "foulard islamique"

    par Domenico Joze 18 février 2005

    Le terme « fast-thinkers » (penseurs rapides) est de Pierre Bourdieu. Il l’utilise pour qualifier les éditorialistes et intellectuels médiatiques, toujours prompts à intervenir sur tous les sujets que l’actualité propose, dans des délais records, s’imposant comme des personnes prétendument capables de penser pertinemment dans l’urgence. Urgence et sagacité, pourtant, font rarement bon ménage...
    « Ce qui est sûr c’est qu’il y a un lien entre la pensée et le temps. Et un des problèmes (…)

  • Les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis

    Réflexions sur le cas Alain Soral (Première partie)

    par Fatiha Kaoues, Pierre Tevanian 9 décembre 2004

    Auprès des chaînes de télévisions les plus racoleuses, qu’il courtise et qui lui prêtent une oreille complaisante, Alain Soral s’est forgé à peu de frais une image de contestataire et de provocateur. Mais la provocation est un art qui requiert une certaine subtilité, et la réflexion de Soral ne brille guère par sa sophistication - et encore moins par son originalité. Loin de bousculer les convenances ou un quelconque ordre établi, Soral surfe au contraire sur la vague du populisme le plus (…)

  • Les ennemis de nos ennemis ne sont pas toujours nos amis

    Réflexions sur le cas Alain Soral (Deuxième partie)

    par Fatiha Kaoues, Pierre Tevanian 9 décembre 2004

    Première partie
    Homophobie
    Au « macho » qu’il réhabilite, en tant qu’ « homme qui respecte sa mère, qui protège sa femme et se sent responsable de ses enfants », Alain Soral oppose « les demi-fiottes d’aujourd’hui » .
    Cette élégante formule nous conduit à évoquer l’homophobie maladive d’Alain Soral. L’écrivain stigmatise en effet la communauté homosexuelle, surtout masculine , chez qui il déplore « le refus de côtoyer l’ "autre" radical qu’est la femme », et donc le « repli (…)

  • Soutenez la FASTI

    Appel pour sauver la FASTI, en grande difficulté financière

    21 novembre 2004

    La FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), après quarante ans d’existence et de luttes aux côtés des personnes étrangères, risque aujourd’hui de disparaître.
    Alors que les attaques envers les personnes immigrées sont de plus en plus fortes, que les politiques européennes sur l’immigration vont toutes dans le sens d’un renforcement de la fermeture de l’Europe, les associations qui agissent pour la défense des personnes immigrées ne sont pas (…)

  • Vendredi 5 novembre, un triple Conseil de discipline a exclu de manière expéditive Jasvir, Ranjit et Bikramjit, élèves au lycée Louise Michel.
    Le Collectif Une école pour tou-t-es tient à remercier les 500 élèves qui ont manifesté leur solidarité avec leurs camarades en signant une pétition demandant au Conseil de discipline de se prononcer contre l’exclusion.
    La pétition a été remise par des élèves aux membres du Conseil de discipline. Mais la voix des élèves n’a pas été entendue. Les (…)

  • Le " violon tzigane " et les Roumains au violon

    À propos de quelques stéréotypes sur les "gens du voyage"

    par Caroline Damiens 15 novembre 2004

    La mode des concerts est à la musique tzigane. On y chante, paraît-il, la liberté et l’amour du voyage. Mais la réalité du métro est faite de joueurs d’accordéon qui massacrent toujours les mêmes airs pour gagner quelques pièces jaunes que le voyageur RATP rechigne souvent à donner. Y aurait-il deux réalités, celle des tziganes qui ont réussi et dont les disques se vendent à la FNAC, et celle de ceux qui rament dans les rames à essayer de vivre de leur art ? Ou bien ces derniers sont-ils (…)