La chronologie ci-dessous, qui est loin d’être exhaustive, se veut un outil de travail et une machine de guerre contre l’amnésie collective qu’entretiennent les grands médias quant à la genèse du consensus sécuritaire que nous vivons aujourd’hui. Comme le rappelle l’introduction qui figure dans cette rubrique, ce n’est pas une "demande de sécurité" émanant spontanément de la "France d’en bas" qui a amené les grands médias et la classe politique à se préoccuper des "violences urbaines" et à (…)
Les mots sont importants (lmsi.net)
Trop de mémoire ou trop peu ?
24 avril 2024
Pour ce 24 avril, nous republions quelques réflexions parues ici-même il y a quatre ans, inspirées par un questionnement de Yériché Gorizian, du mouvement Charjoum – dans des termes crus, qui ont pu sembler excessifs à certains mais me paraissent justes sur le fond, et demeurent hélas, plus que jamais, appropriés à la situation actuelle des Arméniens, en Artsakh notamment, mais pas seulement. (…)
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De Chevènement à Sarkozy (Troisième partie : 2001)
Généalogie du consensus sécuritaire
2 septembre 2004 -
De Chevènement à Sarkozy (Deuxième partie : 1999-2000)
Généalogie du consensus sécuritaire
16 août 2004La chronologie ci-dessous, qui est loin d’être exhaustive, se veut un outil de travail et une machine de guerre contre l’amnésie collective qu’entretiennent les grands médias quant à la genèse du consensus sécuritaire que nous vivons aujourd’hui. Comme le rappelle l’introduction qui figure dans cette rubrique, ce n’est pas une "demande de sécurité" émanant spontanément de la "France d’en bas" qui a amené les grands médias et la classe politique à se préoccuper des "violences urbaines" et à (…)
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De Chevènement à Sarkozy (Première partie : 1997-1998)
Généalogie du consensus sécuritaire
16 août 2004La chronologie ci-dessous, qui est loin d’être exhaustive, se veut un outil de travail et une machine de guerre contre l’amnésie collective qu’entretiennent les grands médias quant à la genèse du consensus sécuritaire que nous vivons aujourd’hui. Comme le rappelle l’introduction qui figure dans cette rubrique, ce n’est pas une "demande de sécurité" émanant spontanément de la "France d’en bas" qui a amené les grands médias et la classe politique à se préoccuper des "violences urbaines" et à (…)
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Il existe, pour justifier le matraquage sécuritaire que nous infligent aujourd’hui gouvernants et grands médias, un récit mythique et idyllique. Au commencement, il y aurait un problème objectif : celui de la montée de la délinquance, de l’insécurité et de la violence, et plus particulièrement de la violence des jeunes. Ce fait indiscutable rendrait obsolètes et inefficaces les dispositifs existant en matière de prévention de la délinquance (notamment l’ordonnance de 1945, et le statut (…)
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80% au bac... Et après ? (Première partie)
Dialogue entre un sociologue et un de ses lecteurs
par 10 août 2004 ,Stéphane Beaud, sociologue, est l’auteur du livre 80% au bac... et après ?, consacré aux "enfants de la démocratisation scolaire", autrement dit aux nouveaux bacheliers issus des classes populaires et de l’immigration. Younès Amrani est l’un de ces "enfants de la démocratisation scolaire", qui a lu le livre de Stéphane Beaud et s’est reconnu dans les descriptions et les analyses qui y sont développées. Il est alors entré en contact par e-mail avec l’auteur. Le texte qui suit présente (…)
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80% au bac... Et après ? (Deuxième partie)
Dialogue entre un sociologue et un de ses lecteurs
par 10 août 2004 ,Réponse de SB le jour même
Oui, tout cela commence à se construire et à prendre sens (sociologiquement)...
a) Si j’ai bien compris, vous êtes le dernier de la famille. Comment expliquez-vous que vous ayez eu cette meilleure réussite scolaire que vos frères et sœurs ? Par exemple, comment vous est venu le goût de la lecture ? Aviez-vous des livres chez vous ? alliez-vous à la bibliothèque ?
b) l’histoire de vos parents, c’est assez essentiel. De quelle manière le travail de votre père (…) -
Femmes, féminismes et immigration (Première partie)
L’expérience de la Caravane des femmes
par 6 août 2004Présentation par Abdellali Hajjet, pour le site " Ici et là-bas " : Du 7 au 15 mai 2004, la "Caravane des femmes" est passée par la région Rhône-Alpes pour dénoncer le statut des femmes au Maghreb. Cette initiative a permis de soulever des clivages et des relations de domination insoupçonnés, dont la confrontation entre des féministes colonialistes et des femmes issues de l’immigration postcoloniale qui refusent le "maternalisme" ou le misérabilisme. Pour fournir un avis clair sur ces (…)
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Présentation, par Abdellali Ajjat, pour le site " Ici et là-bas " : Du 7 au 15 mai 2004, la "Caravane des femmes" est passée par la région Rhône-Alpes pour dénoncer le statut des femmes au Maghreb. Cette initiative a permis de soulever des clivages et des relations de domination insoupçonnés, dont la confrontation entre des féministes colonialistes et des femmes issues de l’immigration postcoloniale qui refusent le "maternalisme" ou le misérabilisme. Pour fournir un avis clair sur ces (…)
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Le philosophe, le Député-Maire et les irrécupérables (Introduction)
À propos de la mort de Youssef Khaïf, de l’acquittement de son assassin, et du singulier commentaire que cela inspire à M. Jacques Heuclin, Maire socialiste de Pontault-Combaut
par 3 août 2004Les textes qui suivent appellent quelques précisions. Leur point de départ est un court article de circonstance que j’ai écrit "à chaud" peu de temps après l’acquittement du policier Pascal Hiblot : "Parlons laxisme" (en ligne sur ce site )...
Le but de ce texte était moins de "révéler" un problème méconnu de tous que de "rabâcher" quelque chose que tout le monde sait, au moins confusément, même si beaucoup ne veulent pas savoir. Il s’agissait, en d’autres termes, d’insister, afin de (…) -
Le philosophe, le Député-Maire et les irrécupérables (Première partie)
Quand Jacques Heuclin, élu socialiste, justifie l’impunité d’un homicide policier
par 3 août 2004Une lecture attentive de la " lettre ouverte " de Jacques Heuclin permet de prendre la mesure de deux choses : d’une part de l’aveuglement, de la surdité et de l’incompréhension volontaires de nos élus lorsque certaines questions, comme celle de l’impunité policière, sont posées ; d’autre part, de ce que des élus socialistes sont désormais prêts à dire ou écrire pour gagner les élections. Les dérives démagogiques, racistes et sécuritaires ne datent certes pas d’aujourd’hui ; mais il me (…)