
Voici quelques perles.
« Tu fais bien de faire de l’exercice parce qu’il ne faudrait pas que tu sois trop grasse », un collègue homme âgé.
« Tu sais, Kirsten, tu est jolie, même quand tu es grosse », un membre du Congrès, élu du Sud, en lui tenant le bras.
« Quand je t’ai rencontrée en 2006, tu étais magnifique, un vrai bol d’air. Pour remporter [à nouveau] l’élection, il va falloir que tu sois à nouveau belle », un leader.
« Ne perds pas trop de poids maintenant. J’aime bien que mes nanas soient bien en chair », un de ses collègues favoris, en lui pinçant la taille.
Gillibrand, qui, malheureusement, ne dévoile pas l’identité des auteurs de ces commentaires, les relativise, comme le font tellement de gens confrontés à des commentaires sexistes venant d’hommes âgés. « C’étaient des propos d’hommes de 60, 70, 80 ans », dit-elle. « Ils ne réalisaient pas que c’est totalement déplacé de dire des choses pareilles à une femme enceinte ou à une femme qui a juste accouché ou à n’importe quelle femme en général ».
C’est possible, mais comme le remarque Amanda Marcotte, « que le harceleur soit un connard ou un abruti n’a pas tellement d’importance. Son comportement reste inacceptable ».
Espérons que ces vieux schnocks seront replacés par des élus un peu plus égalitaires et – tiens, c’est une idée ! – par des femmes. En attendant, s’ils veulent ne pas être complètement dépassés (et éviter de devenir le grand oncle dont on se moque patiemment pendant les réunions de famille), Annie Lowrey présente, dans un diagramme très utile, ce qu’il est acceptable ou non de faire comme commentaire sur le physique d’un collègue.
