J’ai vu cette image. Qui l’a vue ? Combien d’entre nous l’ont vue ? Une couverture « princesses Disney » : Arielle, Belle et Cendrillon servant de linceul au corps d’un enfant, d’une enfant, déterré à main nue de l’immeuble bombardé .
« Maintenant dors mon enfant Si j’écrivais de la musique je composerais ce poème pour toi pour voix violoncelle et piano Je te bercerai dans le berceau du monde Je te garderai de tout ce qui blesse » EB, Travail
Edward Bond vient de mourir, alors que (…)
Les mots sont importants (lmsi.net)
« Sans nommer la cage, comment dire l’envol ? »
12 octobre 2024
Ce qu’on nomme au théâtre « l’argument » est simple et bien connu : la tristement célèbre Guerre de Troie s’est achevée, Hélène « revient » auprès de son mari Ménélas, qu’elle avait quittée pour Pâris. Le mari humilié a tué son rival et retrouvé un semblant de ce que l’on nomme l’« honneur » et qui fait couler le sang. De son épouse surtout il a repris possession. Retenue dans sa prison dorée (…)
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Pas belle la bi ?
Réflexions sur l’invisibilisation et la délégitimation « ordinaire » des bisexuel-le-s
par 23 septembre 2024C’est par un article sur Yagg que j’ai appris l’existence de « Plus belle la vie : lesbien raisonnable ? » (en ligne sur le site de Diacritik), un texte de Natacha Chetcuti et Stéphanie Arc. L’article est présenté sur Yagg comme une étude de la « place des lesbiennes et des bisexuelles » dans la série Plus belle la vie. Comme on ne peut pas dire que les représentations de bisexuelles soient légion, je me réjouis de lire un article dessus, a fortiori parce qu’il porte sur une série très grand (…)
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Pour des raisons déjà expliquées précédemment, le centenaire de Charles Aznavour, né à Paris le 22 mai 1924, sera célébré ici par dix fois dix chansons de cet artiste, présentées par ordre chronologique à raison de dix par mois, accompagnées des pensées qu’elles inspirent. Le chapitre qui suit couvre, pour l’essentiel, une année très spéciale dans l’œuvre du chanteur : l’année 1967.
Première partie
Deuxième partie
Troisième partie
Quatrième partie
Il y a dans incontestablement, (…) -
Les spectatrices émancipées
Céline et Julie ou comment ne pas se laisser mener en bateau
par 19 septembre 2024Il y a cinquante ans jour pour jour, le 18 septembre 1974, venait au monde une oeuvre extraordinaire intitulée Céline et Julie vont en bateau. Pour fêter comme il se doit cet important anniversaire, le Département itinérant de Celine & Julie Studies vous re-propose, en partenariat avec le Mouvement des Céliniens de Gauche, quelques réflexions qui lui sont consacrées. Publiées ici même depuis une quinzaine d’années, elles émettent l’hypothèse suivante : la force de ce film-ovni, aussi (…)
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Qu’est-ce qu’un vote raciste ?
Sur le livre de Félicien Faury, Des électeurs ordinaires. Enquête sur la normalisation de l’extrême droite.
par 12 septembre 2024Le travail de Félicien Faury a souvent été mentionné dans la presse – à l’occasion des élections européennes puis législatives de juin et juillet dernier, et pour commenter les scores inédits du Rassemblement national – comme donnant toute son importance à la dimension raciste, ou raciale, de ce vote. Cela était évidemment bienvenu. Parce qu’il fait écho à, et éclaire à sa manière, de nombreux thèmes traités ici-même depuis plus de 20 ans (les effets du racisme, et notamment de (…)
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L’amour au pluriel
The Women, de George Cukor (projeté à la Cinémathèque de Paris le jeudi 14 octobre 2010)
par 7 septembre 2024Nous saisissons l’occasion d’une précieuse rétrospective George Cukor à la Cinémathèque de Paris Bercy, qui permet de revoir les chefs d’oeuvres connus (Sylvia Scarlett, Indiscrétion, Holiday, Hantise, A Star is born) ou méconnus (notamment Une femme qui s’affiche et Born yesterday, avec la poignante, puissante et hilarante Judy Holliday, qui mériterait sa propre rétrospective d’actrice de génie), voire des trésors franchement inconnus (comme le thriller antifasciste Keeper of the flame), (…)
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Nous saisissons l’occasion d’une précieuse rétrospective George Cukor à la Cinémathèque de Paris Bercy, qui permet de revoir les chefs d’oeuvres connus (Sylvia Scarlett, Indiscrétion, Holiday, Hantise, A Star is born) ou méconnus (notamment Une femme qui s’affiche et Born yesterday, avec la poignante, puissante et hilarante Judy Holliday, qui mériterait sa propre rétrospective d’actrice de génie), voire des trésors franchement inconnus (comme le thriller antifasciste Keeper of the flame), (…)
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50% femme-50% homme
Domination, émancipation et identités de genre dans Pat and Mike de George Cukor
par 3 septembre 2024Nous saisissons l’occasion d’une précieuse rétrospective George Cukor à la Cinémathèque de Paris Bercy, qui permet de revoir les chefs d’oeuvres connus (Sylvia Scarlett, Indiscrétion, Holiday, Hantise, A Star is born) ou méconnus (notamment Une femme qui s’affiche et Born yesterday, avec la poignante, puissante et hilarante Judy Holliday, qui mériterait sa propre rétrospective d’actrice de génie), voire des trésors franchement inconnus (comme le thriller antifasciste Keeper of the flame), (…)
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Réalisé pour accompagner la sortie du recueil Les mots sont importants. 2000/2010, ce petit film de vingt-et-une minutes n’a d’autre but que de remémorer quelques épisodes édifiants, grotesques ou abjects, souvent tout cela à la fois. Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ou encore Manuel Valls en sont, parmi d’autres, les personnages principaux. Avec en bande-son finale la grande Dalida, accompagnée d’un certain Alain Delon, dans ce qui fut sans doute son meilleur rôle.
Les mots sont (…) -
Pour des raisons déjà expliquées précédemment, le centenaire de Charles Aznavour, né à Paris le 22 mai 1924, sera célébré ici par dix fois dix chansons de cet artiste, présentées par ordre chronologique à raison de dix par mois, accompagnées des pensées qu’elles inspirent. La quatrième dizaine, que voici, couvre les années 1965 et 1966.
Première partie
Deuxième partie
Troisième partie
1. « Reste » (Album Aznavour 65, 1965)
De la chanson érotique, à nouveau. La troisième après « Tu (…)