Mars 2004 : loi sur les signes ostensibles, interdisant le port du foulard à l’école publique. Septembre 2010 : loi anti-burqa. Avril 2011 : offensive de Luc Chatel contre les mères voilées accompagnatrices de sorties scolaires. Janvier 2012 : loi « anti-nounous » (interdisant le voile dans les crèches et les garderies), adoptée en première lecture par un sénat socialiste. Juillet 2016 : campagne nationale contre les femmes en « burkini » – et plus largement les femmes musulmanes « trop » couvertes sur (...)
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Études de cas
Dernier ajout : 8 septembre.
Tous les articles de cette rubrique
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dévoilements
Du hijab aux abayas, en passant par le burkini : les dessous d’une obsession française
par 8 septembre 2023 -
« Replacer les disparus parmi les vivants »
C’était un samedi, au Théâtre du soleil du 9 au 30 septembre
par 3 septembre 2023Du 9 au 30 septembre, le Théâtre du soleil accueille, pour le spectacle C’était un samedi, le KET, un très important lieu de création artistique et de résistance politique fondé et animé par Dimitris Alexakis et Fotini Banou à Athènes. C’est au KET qu’a été monté ce spectacle consacré à l’histoire et à la déportation de la communauté romaniote de Ioannina, l’une des plus anciennes communautés juives d’Europe : « Conçue et mise en scène par la traductrice et metteure en scène Irène Bonnaud, la partition (...)
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Éternel retour
Brève réflexion confuse, entre lassitude extrême et inquiétude non moins extrême sur la dite guerre aux « abayas »
par 31 août 2023Pour qui n’aurait pas la télévision et n’écouterait pas nos grandes radios périphériques, abaya est le nom qu’on donne à des robes longues arborées par certaines élèves musulmanes qui portent généralement le foulard à l’extérieur des écoles mais se dévoilent quand elles y entrent – en conformité avec une loi néo-laïque, ou mieux pseudo-laïque, ou mieux anti-laïque, qui est en vigueur depuis près de vingt ans (après, soit dit en passant, plus d’un siècle de libéralisme vestimentaire). Lesdites abayas viennent donc (...)
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De l’héroïsme et de sa déconstruction
Pour en finir avec la raison d’État mémorielle (Dernière partie)
par 31 août 2023« En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
Partie précédente : Des limites et mérites de la comparaison
S’il est nécessaire d’ouvrir le (...) -
Des limites et mérites de la comparaison
Pour en finir avec la raison d’État mémorielle (Cinquième partie)
par 30 août 2023« En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
Partie précédente : Pour une écologie politique des lieux de mémoire
Comme tous les combats (...) -
Pour une écologie politique des lieux de mémoire
Pour en finir avec la raison d’État mémorielle (Quatrième partie)
par 29 août 2023« En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
Partie précédente : Du sentiment et du ressentiment
On l’aura noté : c’est à chaque fois (...) -
Du sentiment et du ressentiment
Pour en finir avec la raison d’État mémorielle (Troisième partie)
par 28 août 2023« En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
Partie précédente : Des vertus de la cancel culture
J’ai déjà eu l’occasion de le rappeler : (...) -
Des vertus de la « cancel culture »
En finir avec la Raison d’État mémorielle (Deuxième partie)
par 27 août 2023« En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
Partie suivante : Des vertus du manichéisme
Le comble de l’absurdité, si l’on en croit le (...) -
Des vertus du manichéisme
En finir avec la raison d’État mémorielle (Première partie)
par 26 août 2023« En finir avec la raison d’État mémorielle » : tel est l’objectif que se fixe le texte qui suit, initialement paru en conclusion du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, publié aux Éditions Amsterdam. En guise de feuilleton de fin d’été, et en écho à la frustrante et questionnante « panthéonisation » de Missak Manouchian, sur lequel cet été s’est ouvert, nous republions ces réflexions en six parties.
« Nous sommes devenus une société victimaire et émotionnelle. La victime a raison sur tout. (...) -
Clichy-sous-Bois : zone de non-droits ou zone d’injustices ?
Témoignage et retour sur une série de mensonges
par 22 août 2023Une pensée paresseuse – et le plus souvent réactionnaire – oppose de manière radicale « idéalisme » et « réalisme ». La vie et l’engagement d’Antoine Germa, qui vient de disparaître à tout juste cinquante ans, illustrent à son plus haut point l’inanité de cette pensée. Toute son oeuvre témoigne en effet d’un attachement farouche à des idéaux et des principes (pour le dire vite : ceux de la gauche, dans le meilleur sens du terme) qui, loin de justifier quelque « pieux mensonges », « détournement de regard » et (...)