Le Parisien nous a habitués à ses unes racoleuses, à coup de faits divers sordides, de sondages sans appels et de témoignages à vous glacer le sang. Mais généralement il nous emmène en banlieue pour prendre le pouls de la France violente et des zones de non droit. Rien de tel dans l’article du 2 novembre 2007 : c’est aux abords du Trianon dans le centre de Paris, là où a eu lieu, du 31 octobre au 4 novembre, le festival de films lesbiens et féministes, qu’il faut trembler, car tenez vous (…)
Les mots sont importants (lmsi.net)
« Ils me trouvent et se prouvent je les boude »
30 avril 2024
Connu de plus en plus, grâce aux camarades de Blast, auprès d’un large public, Pacôme Thiellement trace depuis maintenant vingt ans et vingt livres un sillon et mille lignes de fuite qui, par des entrées différentes, opposées aux notres parfois si l’on regarde de loin, mais finalement pas tant que ça, par des entrées communes aussi, nombreuses, celles notamment qui nous furent ouvertes par les (…)
-
Une nouvelle zone dangereuse : le festival du film féministe et lesbien !
À propos d’un étonnant article du Parisien
par 29 novembre 2007 , -
Universités : le grand soir
Un film de L’autre campagne et Sauvons la Recherche Paris, réalisé par Thomas Lacoste
par 27 novembre 2007En soutien au mouvement étudiant contre la réforme Pécresse, nous proposons, ci-dessous, l’intégralité du film L’université : le grand soir, réalisé par les collectifs Sauvons la recherche et L’autre campagne, et consacré au démantèlement de l’université française. Sur la loi LRU, voir aussi l’analye de Frédéric Neyrat Les étudiants dans la rue : une mobilisation bienvenue contre la loi LRU
Régulièrement, les gouvernements de droite comme de gauche rêvent de prendre le contrôle sur (…) -
L’Usager et le Citoyen, Le retour
À propos d’une dichotomie très commode (ou : comment disqualifier un mouvement de grève)
par 27 novembre 2007Voilà donc deux personnages, l’usager et le citoyen, qui s’ignorent superbement. À en croire nos médias sur le pied de guerre (civile), ils seraient même irréconciliables. Le premier « galère », selon l’expression répétée à l’envi. Il marche dans le froid, piétine sur des quais de gare, attend des trains qui ne viennent jamais, se presse dans des rames de métro bondées. Il se lève au coeur de la nuit, grille des « RTT » qu’il n’a pas choisis, mange sur le pouce, ne va plus au cinéma, et ne (…)
-
Bien sûr ce n’est qu’un dessin de presse. Mieux : un dessin humoristique. Alors essayons de rire...
Au milieu : un homme blanc, un peu chauve ceint de l’écharpe tricolore, accablé, assis devant un parapheur. Derrière lui le buste de la République.
On a reconnu l’élu.
Autour de lui derrière, devant, sur les côtés, des gens ordinaires, sans écharpe, adultes et enfants dont le trait du dessinateur souligne les origines intercontinentales. L’un d’eux est sous la tente. Un autre allongé par (…) -
La répartition des tâches entre les femmes et les hommes dans le travail de la conversation (Troisième partie)
Les pratiques conversationnelles des femmes
par 15 novembre 2007Le texte qui suit a déjà été publié en 1998 dans la revue Nouvelles questions féministes. Nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de l’auteure et de la directrice de la publication.
Première partie : Présentation de la recherche
Deuxième partie : Les pratiques conversationnelles des hommes
Troisième partie :
Fishman (1983 : 94) remarque tout d’abord que les femmes, lors de l’interaction posent deux fois et demie plus de questions que les hommes. C’est une première asymétrie (…) -
La répartition des tâches entre les femmes et les hommes dans le travail de la conversation (Quatrième partie)
Culture différente ou domination masculine ?
par 15 novembre 2007Le texte qui suit a déjà été publié en 1998 dans la revue Nouvelles questions féministes. Nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de l’auteure et de la directrice de la publication.
Première partie : Présentation de la recherche
Deuxième partie : Les pratiques conversationnelles des hommes
Troisième partie : Les pratiques conversationnelles des femmes
Quatrième partie :
1. Présentation de l’approche des « deux cultures »
Les études que j’ai choisi d’utiliser pour (…) -
Pour signer cet appel de soutien actif à la grève des cheminots, envoyez vos signatures à l’adresse suivante : solidarite-greve@club.fr
Les grèves de 1995, les mobilisations sociales de 2003, le « Non » de 2005 au Traité constitutionnel européen, le mouvement contre le CPE de 2006 ont contribué à freiner en France la contre-réforme libérale qui l’a emporté partout en Europe. Aujourd’hui, Sarkozy et son gouvernement veulent faire de la grève des cheminots et du mouvement dans les (…) -
Une juste combinaison d’ « humanité » et de « fermeté »… c’est la formule censée, depuis que la « maîtrise des flux migratoires » est devenu l’objectif numéro un des politiques d’immigration, légitimer les recours à la force et les dénis de droit. Avec les « retours humanitaires forcés », concept décortiqué ici par le GISTI, on voit à ce quoi se réduit désormais la part d’ « humanitaire » : un chèque de 153 euros.
Le ministre de l’Immigration a bien du mal à atteindre l’objectif de (…) -
Violentées et tuées au nom de « l’honneur » : stop à l’horreur... et aux amalgames !
Un communiqué du Collectif Femmes Musulmanes de Belgique
par 14 novembre 2007C’est une nouvelle affaire de « crime d’honneur » qui a secoué la Belgique le lundi 22 octobre 2007[1]. Sadia Sheikh, 20 ans, belge d’origine pakistanaise est lâchement assassinée en pleine rue par son frère alors qu’elle refusait un mariage que ses parents voulaient l’obliger à contracter au Pakistan.
Ces pratiques ancestrales sont une dramatique réalité de par le monde, au-delà des différences culturelles, ethniques et religieuses. Chaque année, ce sont des millions de destins de femmes (…) -
L’imaginaire nationaliste entre catégorisation ethnique et prescription identitaire
Remarques critiques sur la notion de communautarisme et ses usages sociaux
par 7 novembre 2007Plusieurs articles publiés sur LMSI dans cette même rubrique ont déjà analysé les pièges du discours sur le « communautarisme ». L’article de Fabrice Dhume poursuit cette déconstruction sémantique, mais apporte en plus les résultats d’un travail historique et quantitatif sur les occurrences de ce terme dans les débats publics français : se trouve ainsi réfuté tout lien d’évidence entre un prétendu « repli communautaire » et l’apparition du mot. Ce dernier participe plutôt d’une redéfinition (…)