Accueil > Des mots importants > Race, racisme et racialisation

Race, racisme et racialisation

Dernier ajout : 27 juin.

Tous les articles de cette rubrique

  • L’enseignement de la haine

    Production et reproduction du racisme anti-arménien dans les manuels scolaires turcs

    par Nazli Temir Beyleryan 27 juin 2023

    L’importante thèse de doctorat soutenu en 2016 par Nazli Temir Beyleryan, portant sur la mémoire individuelle et collective des Arméniens de Turquie, vient enfin d’être publiée sous forme de livre. Cette recherche se base sur des entretiens nombreux et approfondis menés pendant trois ans (2009, 2010, 2011) en Turquie, dans plusieurs villes d’Anatolie et surtout à Istanbul, auprès de trois générations d’Arméniens et d’Arméniennes. Le résultat est aussi vivant et puissant que la rhétorique (...)

  • Race et ethnie : quelques clarifications

    Extraites d’un ouvrage salutaire sur la sociologie de la race

    par Claire Cosquer, Solène Brun 26 décembre 2022

    Un jour, un livre : pendant toute la durée du mois de décembre, nous publions chaque jour la présentation et / ou un extrait d’un livre paru cette année, à offrir, s’offrir ou se faire offrir à l’occasion des fêtes de la Saint Nicolas, de Hanoukkah, de Noël, de la Saint Sylvestre, du Noël orthodoxe, du Noël arménien ou à toute autre occasion. Le livre du jour parle de race – une notion récurrente, de plus en plus, dans le débat public, tout en éveillant des inquiétudes en grande partie (...)

  • Racisation et racialisation

    Ou comment penser, dire et étudier la fabrication sociale de la race

    par Claire Cosquer, Solène Brun 6 décembre 2022

    Un jour, un livre : pendant toute la durée du mois de décembre, nous publions chaque jour la présentation et / ou un extrait d’un livre paru cette année, à offrir, s’offrir ou se faire offrir à l’occasion des fêtes de la Saint Nicolas, de Hanoukkah, de Noël, de la Saint Sylvestre, du Noël orthodoxe, du Noël arménien ou à toute autre occasion. Le livre du jour parle de race – une notion récurrente, de plus en plus, dans le débat public, tout en éveillant des inquiétudes en grande partie (...)

  • Napoléon, Darmanin et la grammaire antisémite

    Retour sur une sinistre affaire

    par Noémie Emmanuel, Sarah Benichou 29 août 2022

    De la nouvelle gesticulation martiale du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, celle qui vise à faire expulser l’imam Hassan Iquioussen, ou du moins à incarner la volonté de le faire expulser, au mépris de l’État de droit, l’essentiel a été dit, notamment la sidérante duplicité d’un aventurier qui s’en prend, aujourd’hui, de la Place Beauvau, à un homme qu’il courtisait il y a peu, lorsqu’il briguait un siège de député. Plus profondément, les griefs les plus graves invoqués pour (...)

  • Vous avez dit « racisme » ?

    Réflexions sur une bataille sémantique

    par Pierre Tevanian 8 novembre 2021

    Les lignes qui suivent reviennent sur le conflit sémantique irréductible qui existe autour du mot « racisme », et qui sous-tend toute une série de débats, en France notamment. La mésentente oppose deux camps qui parlent tous deux de racisme, tous les deux pour s’y opposer, mais sans mettre les mêmes réalités derrière ce mot. Bien plus : au-delà de cette mésentente, ces deux camps se font la guerre, sans que soit toujours explicité le contentieux fondamental qui oppose les uns et les (...)

  • Le complotisme comme boussole

    Napoléon, Darmanin et la grammaire antisémite (Troisième Partie)

    « Napoléon Bonaparte est une part de nous-même » déclare aujourd’hui Macron, alors qu’il célèbre l’empereur. Dans son hommage, il déclare « ne rien [vouloir] céder à ceux qui prétendent effacer le passé au motif de l’idée qu’il se font du présent ». Parce que nous ne voulons justement pas effacer le passé, nous proposons de revenir sur une des nombreuses controverses provoquées par la mémoire de l’Empereur esclavagiste : ses propos sur les Juifs, repris sans la moindre réserve critique par (...)

  • Ingérence gallicane

    Napoléon, Darmanin et la grammaire antisémite (Deuxième partie)

    « Napoléon Bonaparte est une part de nous-même » déclare aujourd’hui Macron, alors qu’il célèbre l’empereur. Dans son hommage, il déclare « ne rien [vouloir] céder à ceux qui prétendent effacer le passé au motif de l’idée qu’il se font du présent ». Parce que nous ne voulons justement pas effacer le passé, nous proposons de revenir sur une des nombreuses controverses provoquées par la mémoire de l’Empereur esclavagiste : ses propos sur les Juifs, repris sans la moindre réserve critique par (...)

  • Que répondre à celles et ceux que gêne le mot race ?

    Un argumentaire extrait du livre Race

    par Sarah Mazouz 17 janvier 2021

    Les races n’existent pas : bien-sûr ! Faut-il donc renoncer au mot ? Sarah Mazouz répond pas la négative, car si les races n’existent pas, les manifestations du racisme sont toujours là, et partout : inégalités et préjugés, commentateurs d’extrême-droite invités sur les grandes chaînes télé, petites blagues du quotidien, violences physiques et symboliques, et plus largement encore une discrimination massive au travail, au logement, et dans toutes les sphères de la vie sociale. Avec (...)

  • Nul n’éleva la voix

    Pensées arméniennes d’une Algérienne, ou vice versa

    par Lila Benzid-Basset 17 novembre 2020

    En réaction à l’écrasement des Arméniens par les forces turques et azerbaïdjanaises, et en réponse à un texte d’Araxavan interpellant le silence de ceux qui devraient parler et la parole de ceux qui devraient se taire, Lila Benzid-Basset a écrit ces méditations algériennes et arméniennes, que voici.
    Je rajoute de la lecture à un excellent texte d’Araxavan, intitulé « Un cri », qui m’a beaucoup émue. Et notamment à ce passage, qui résonne très fort en moi :
    « À leur arrivée ses (...)

  • Un cri

    Solitude arménienne, de Stepanakert à Paris

    par Araxavan 17 novembre 2020

    L’autrice présente ainsi les lignes qui suivent, publiées initialement sur Facebook le 8 octobre dernier : « Il m’arrive très rarement d’écrire sous le coup de l’émotion. Mais c’est arrivé, il n’y a pas longtemps. C’était alors que je regardais la diffusion d’une de ces manifestations organisées à Paris pour la paix en Artsakh ; ça s’est imposé à moi. Trop de fois, trop longtemps, j’ai refoulé ces paroles, espérant que, bientôt, un discours politique – qui n’est jamais venu – exprimerait (...)