Sans doute certain·e·s en ont-ils parlé , mais quand on cherche sur le net, on se dit tout de même : dommage. Dommage que Le Monde, Libération, Politis, Mediapart et quelques autres ne se soient pas plus ligués pour nous envoyer plus nombreux à la Cartoucherie de Vincennes, puis désormais au Théâtre de la Criée à Marseille, voir la reprise de la magnifique pièce écrite et mise en scène par Simon Abkarian : Electre des bas-fonds, qui devrait tourner longtemps, être vue et étudiée au lycée, adaptée au (...)
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Politiques de la mémoire
Dernier ajout : 23 janvier.
Tous les articles de cette rubrique
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Ce que les bas-fonds nous disent d’Électre
Quelques réflexions sur Électre des bas-fonds de Simon Abkarian
par 23 janvier 2023 -
Un jour, un livre : pendant toute la durée du mois de décembre, nous publions chaque jour la présentation et / ou un extrait d’un livre paru cette année, à offrir, s’offrir ou se faire offrir à l’occasion des fêtes de la Saint Nicolas, de Hanoukkah, de Noël, de la Saint Sylvestre, du Noël orthodoxe, du Noël arménien ou à toute autre occasion. Le livre du jour est un court et incisif essai, intitulé tout simplement Universalisme. On connait la chanson : l’universalisme, indissociable de « l’esprit français (...)
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Un jour, un livre : pendant toute la durée du mois de décembre, nous publions chaque jour la présentation et / ou un extrait d’un livre paru cette année, à offrir, s’offrir ou se faire offrir à l’occasion des fêtes de la Saint Nicolas, de Hanoukkah, de Noël, de la Saint Sylvestre, du Noël orthodoxe, du Noël arménien ou à toute autre occasion. Le livre du jour est un court et incisif essai, intitulé tout simplement Universalisme. On connait la chanson : l’universalisme, indissociable de « l’esprit français (...)
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À l’occasion du soixantième et unième anniversaire du crime d’octobre 1961, nous publions le texte extrait du livre d’Emmanuel Blanchard, La police parisienne et les Algériens (1944-1962), paru en 2011. L’historien y présente les résultats d’une longue enquête sur la police parisienne. Il montre comment, de 1947 à 1958, la préfecture de police constitue, de façon non encore publique, des unités ciblant spécifiquement les Algériens. Alors que la guerre d’indépendance algérienne s’étend à la métropole en 1957 (...)
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Des plats de lentilles de la NUPES aux 67 000 euros d’AGOS
Brève réflexion sur les leçons de maintien de Jean-Christophe Cambadélis
par 15 mai 2022Puisqu’un certain Jean-Christophe Cambadelis se montre beaucoup sur les plateaux pour parler principes, valeurs, « convictions », références bibliques à l’appui – plus précisément : pour reprocher à ses camarades socialistes ralliés à la nouvelle union de la gauche de « perdre leur âme pour un plat de lentilles », un petit rappel s’impose. Précédé, lui aussi, d’une citation biblique.
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment (...) -
Pour ce 24 avril un peu particulier, largement occulté par une actualité franco-française préoccupante, il nous paraît malgré tout nécessaire de revenir sur un certain nombre de questions posées l’an dernier, alors que le président états-unien Joe Biden osait enfin, après 106 années de déni, une reconnaissance du génocide des Arméniens. Ce questionnement, Yériché Gorizian, du mouvement Charjoum, le lançait alors sur Facebook en des termes crus, qui ont pu sembler excessifs à certains mais me paraissent (...)
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Le silence en héritage ?
Les Arméniens et le génocide, entre impératif d’oubli et travail d’anamnèse
par 25 avril 2022Il y a cent-sept ans, le 24 avril 1915, le ministre de l’intérieur ottoman Talât Pacha ordonnait l’arrestation des intellectuels ou notables arméniens à Constantinople : ecclésiastiques, médecins, éditeurs, journalistes, avocats, enseignants, hommes politiques, ce sont plus de 2000 personnes qui furent alors arrêtées en quelques jours, avant d’être déportées puis massacrées. Ces journées marquent le déclenchement officiel d’un génocide planifié et initié plusieurs semaines plus tôt, qui coûtera la vie à plus (...)
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Admettre le meurtre, nier le crime
Le génocide des Arméniens et sa négation dans les mémoires des Jeunes-Turcs unionistes
par 25 avril 2022Il y a aujourd’hui cent-sept ans, le 24 avril 1915, le ministre de l’intérieur ottoman Talât Pacha ordonne l’arrestation des intellectuels ou notables arméniens à Constantinople : ecclésiastiques, médecins, éditeurs, journalistes, avocats, enseignants, hommes politiques, ce sont plus de 2000 personnes qui sont arrêtées en quelques jours, avant d’être déportées puis massacrées. Ces journées marquent le déclenchement officiel d’un génocide planifié et initié plusieurs semaines plus tôt par le parti au pouvoir (...)
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Manouchian n’est pas un héros de « roman national »
Quelques réflexions sur la campagne pour l’entrée de Missak Manouchian au Panthéon
par 23 février 2022« Missak Manouchian, à quand la patrie reconnaissante ? ». Tel est le titre d’un appel lancé, en deux temps, dans le quotidien Libération, en janvier et février 2022. Le texte qui suit réagit à cette initiative, qui soulève une vraie question : celle de la « reconnaissance » d’un homme, et autour de lui d’un groupe, et d’une histoire glorieuse et trop longtemps occultée – mais le fait en des termes singulièrement inadéquats : ceux de la « patrie » et du « patriotisme ».
Mieux vaut tard que jamais, (...) -
Pour une écologie politique des lieux de mémoire
Réflexions sur la guerre des statues, des plaques et des noms de rue
par 17 octobre 2021Les lignes qui suivent reviennent, en ce jour de commémoration du crime d’octobre 1961, sur une question qui ne cesse de revenir dans le débat public, de l’affaire Maurras à l’affaire Pierre Loti, de l’affaire Colbert à l’affaire Napoléon. Elles sont extraites du dernier chapitre du livre de Pierre Tevanian, Politiques de la mémoire, intitulé : « Pour en finir avec la raison d’État mémorielle ».
Les politiques de la mémoire, en particulier celles qui se polarisent en positif ou en négatif sur des « lieux (...)