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Études de cas

Dernier ajout : 25 mars.

Tous les articles de cette rubrique

  • La gauche selon Saint Philippe

    À propos d’une leçon d’histoire de Philippe Val

    par Mike Gallantsay 4 août 2007

    Il y a environ deux ans, Philippe Val, le chroniqueur mondain du gauchisme de droite, s’était fendu d’un éditorial intitulé « Traîtres et Crétins », dans lequel il étayait son ralliement au social-libéralisme et son dénigrement de la gauche anti-libérale par des considérations historiques sur la gauche socialiste et communiste française et ses supposées dérives fascistes. La thèse, énorme, peut se résumer ainsi : quand on est « de gauche », « trahir » – c’est-à-dire virer à droite – n’est (…)

  • Prison

    par Laurent Lévy 31 juillet 2007

    L’histoire se passe au début des années 90 du vingtième siècle, dans un petit tribunal de province…
    Un homme, Philippe M., était poursuivi pour une affaire de mœurs ; précisément sous la prévention de « provocation de mineur à la débauche ». Il affichait fièrement son homosexualité. J’étais commis d’office à sa défense.
    Juger est un acte difficile, et il ne m’appartient pas ici de dire quelle peine aurait été « juste », compte tenu des faits de cette affaire, ni même si prononcer une (…)

  • Soumise à l’ordre postcolonial

    Quand Fadela rallie Sarko : trahison politicienne, continuité politique

    par Christine Delphy, Houria Bouteldja 22 juillet 2007

    La trahison du PS par Fadela Amara est-elle ce qu’il faut retenir de sa nomination à un poste de secrétaire d’Etat ? Et est-elle vraiment une trahison, pour commencer ? Revenons au début.
    « Permettez-moi (...) de saluer votre maman qui nous a rendu un grand service en vous mettant au monde » dit Jacques Chirac à Fadela Amara lors de l’inauguration de la Maison de la mixité, le 8 mars 2006. Avant, le 8 octobre 2004, lors de la 2ème université d’été du mouvement Ni Putes ni Soumises, il lui (…)

  • La « salope » et les « Arabes répugnants »

    Quelques remarques sur la police du langage et ses intermittences, à l’occasion de « l’affaire Devedjian » et de la « non-affaire Noachovitch »

    par Pierre Tevanian 6 juillet 2007

    Par police du langage, il ne faut pas nécessairement entendre le recours (possiblement légitime) à la censure et aux tribunaux, mais simplement une certaine vigilance et une certaine réactivité de « l’opinion publique » organisée, c’est-à-dire du monde politique et médiatique, face à des propos qu’on décide collectivement de considérer comme intolérables, en particulier les propos racistes, sexistes et homophobes. Ni la sanction pénale ni quelque autre recours à la justice ne sont absolument (…)

  • Ce mardi 26 juin 2007, le Procureur de la Cour de Cassation vient de requérir l’annulation de la relaxe dont avait bénéficié Hamé, du groupe de rap La Rumeur, dans le procès que lui intentait le ministère de l’Intérieur depuis plus de cinq ans. Poursuivi, à l’initiative de Nicolas Sarkozy, pour avoir simplement énoncé une vérité : l’existence et l’impunité de la violence policière, le rappeur avait été relaxé en première instance en décembre 2004, puis en Appel en juin 2006. Nicolas Sarkozy (…)

  • Y a-t-il lieu de se scandaliser du ralliement de Fadela Amara à un président de droite qui a fait campagne sur le tryptique "Travail Famille Patrie", qualifié ses opposants basanés de "racailles", voté des lois "sécuritaires" liberticides et démantelé le droit des étrangers ? Sans aucun doute. Y a-t-il lieu de s’en étonner ? La réponse est moins certaine... Car si les manifestations aussi spectaculaires d’opportunisme n’étaient pas très répandues jusqu’aux récents ralliements sarkoziens (…)

  • Ni putes, ni soumises ou la logique du bouc émissaire

    Aux sources du Fadela-sarkozysme

    par Pierre Tevanian 20 juin 2007

    Au lendemain du ralliement de Fadela Amara, présidente de Ni putes ni soumise, au gouvernement Sarkozy, il nous a paru pertinent de re-publier le texte qui suit. Écrit en mai 2003, il souligne l’orientation sécuritaire, répressive et ethniciste qui prévalait dès la création des NPNS, et qui prédisposait tout naturellement ses leaders à un recyclage dans l’appareil d’État, fût-il dirigé par une "droite décomplexée" qui glorifie le passé colonial et parle de "racailles", d’ "identité (…)

  • Ni putes ni soumises, ou la parole confisquée

    Fadela Amara, de Badinter à Sarkozy...

    par Pierre Tevanian 20 juin 2007

    À l’occasion du ralliement de Fadela Amara, responsable du PS et présidente de Ni putes ni soumises, au gouvernement de Nicolas "Karcher" Sarkozy, nous ne résistons pas à l’envie de republier le court texte qui suit, consacré à la réalité du militantisme des Ni putes ni soumises. Il date d’octobre 2004, et laisse déjà entrevoir l’orientation idéologique profondément réactionnaire de cette organisation et de ses leaders.
    Il y aurait beaucoup à dire sur le groupe Ni putes ni (…)

  • « (…) Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m’a confié et à cette exigence si forte qu’il porte en lui et que je n’ai pas le droit de décevoir. Exigence de rassembler les Français parce que la France n’est forte que lorsqu’elle est unie et qu’aujourd’hui elle a besoin d’être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée. Exigence de respecter la parole donnée et de tenir les engagements parce que jamais la confiance n’a été aussi ébranlée, aussi fragile. Exigence (…)

  • Les charges sociales, nous dit-on, pèsent trop lourd pour l’entreprise. Mettons en place quelques allègements. Et pour financer ces allègements, mettons en place une « TVA sociale ». La « TVA sociale », c’est l’augmentation de la TVA destinée à financer les réductions de charges sociales.
    Ce qu’il y a de bien, avec la TVA, « sociale » ou pas, c’est que c’est un l’impôt le plus égalitaire qui soit. Les pauvres ont le même droit de le payer que les riches. À chaque euro dépensé, sa (…)